Parmi les multiples problèmes à résoudre lors d’une expatriation à l’étranger, se pose celui de la couverture santé. En effet une fois que vous avez quitté la France depuis plus de trois mois, vous n’existez plus pour la sécurité sociale, à moins de vous être préalablement inscrit à la CFE (Caisse des français à l’étranger).

Si votre pays d’expatriation est la Thaïlande, vous n’êtes pas parmi les plus mal loti en ce qui concerne l’offre de soins : Bangkok compte plusieurs hôpitaux de classe internationale. Mais la Thaïlande n’est pas la France, et les prix dans le secteur hospitalier ne sont pas réglementés : chaque établissement est libre de pratiquer les tarifs qu’il juge adapté pour une prestation donnée. C’est donc au patient de se renseigner avant une prise en charge, quitte à comparer les prix entre plusieurs établissements : une démarche bien peu habituelle pour un Français habitué à l’assistance publique.

“Le choix d’une assurance pour couvrir ses dépenses de santé et d’une assistance est primordial lorsqu’on souhaite vivre à l’étranger. Je suis toujours surpris de constater que bon nombre de francophones considèrent ce point comme secondaire, voire comme une dépense superflue, alors qu’il s’agit d’une précaution essentielle.”

explique Olivier Le Faouder, qui dirige le cabinet de conseil en assurance AOC à Bangkok et à Paris.

Passage en revue des dix erreurs à ne pas faire avec notre expert en assurances.

1. Ne pas prendre d’assurance du tout.

C’est un peu évident, mais il est toujours bon de le rappeler : en cas d’accident, vous n’êtes plus couvert pas votre assurance sociale en France après trois mois d’expatriation. Or en Thaïlande, comme dans beaucoup d’autres pays dès que l’on s’adresse au secteur privé, les frais médicaux et d’hospitalisation sont très élevés.

“Les Français sont habitués à considérer que tout est gratuit, notamment quand il s’agit des dépenses d’hospitalisation, car en France il ne payent en général que le ticket modérateur. Mais une journée dans un hôpital international privé en soins intensifs peut facilement coûter 10 000 euros et bien plus et une assistance en rapatriement peut aller jusqu’à plus de 100 000 euros.”

2. Se reposer sur l’assurance de sa carte bancaire

“Chaque établissement à sa propre politique de couverture en cas d’accident au cours d’un voyage, mais l’assurance comprise dans le prix d’une carte bancaire dépasse rarement les 11000 euros (150000 pour un carte gold ou platinum). En cas d’accident grave, ce plafond est vite dépassé, et vous aurez souvent à faire l’avance des frais.”

3. Ne pas prendre d’assistance d’urgence.

“C’est un point fondamental qui est souvent considéré comme secondaire par les expatriés : dans la plupart des pays de la zone Asie, il n’y a pas l’équivalent d’un service comme le SAMU en France. Si vous avez un accident, vous serez évacué avec les moyens du bord vers l’hôpital le plus proche du lieu de l’accident. Ensuite c’est à vous de faire le nécessaire pour rejoindre un établissement de votre choix à Bangkok par exemple. Pour quelqu’un qui est éloigné d’un grand centre médical, cette assistance est primordiale.”

sos inter - thailande-fr
En cas d'urgence, SOS International peut faire intervenir ses propres équipes pour une évacuation médicalisée.

Les grands assureurs dans le domaine de l’assistance (Mondial Assistance, Europe Assistance), et surtout SOS international en assistance médicale directe avec des équipes médicales disponibles 24 heures sur 24, seront à même de traiter le patient avec des équipes locales et de donner un avis sur une intervention d’urgence ou sur une hospitalisation. En cas d’urgence, ils peuvent envoyer leur propre équipe sur place pour une évacuation médicalisée.

4. Ne pas tenir compte de l’avance des frais

Sauf accord préalable entre votre assureur et l’établissement hospitalier où vous êtes soigné, vous devrez faire l’avance des frais médicaux, quitte à être remboursé par la suite. “Si vous êtes à la CFE (Caisse des français de l’étranger), il n’y a qu’un seul hôpital dans toute l’Asie qui permet de ne pas avancer les frais, c’est le Bangkok Hospital sur Petchburi road. Là aussi il existe des solutions en matière d’assurance, qui permettent de na pas faire l’avance des frais.”

5. Confondre 100% avec……100%

Le montant des remboursements est très variable selon les contrats, mais il est souvent indiqué en pourcentage du tarif de remboursement de la sécurité sociale en France. Par exemple si vous êtes uniquement à la CFE, vous serez remboursé à “100%” …. du tarif de base de la sécu, c’est à dire souvent pas grand chose.

Pour une petite consultation cela peut être sans importance, mais si vous avez besoin de suivre une chimiothérapie, les frais peuvent atteindre 2000 euros par mois dans un grand hôpital de Bangkok. Vous serez remboursé en fonction du coût du même traitement en France, c’est à dire environ 600 euros.

6. Ne pas regarder le plafond de garantie

Le plafond des garanties, souvent exprimé en dollars, est un élément important du contrat, car en cas d’hospitalisation ou d’accident grave, les frais médicaux s’envolent très rapidement. “Cela fait partie de notre rôle de conseiller le client, et de lui proposer une offre adaptée à sa situation. On ne va pas proposer le même contrat à un étudiant de 21 ans qui fait un stage de 6 mois à Bangkok, qu’à un père de famille avec trois enfants qui s’expatrie pour trois ans. L’offre est aujourd’hui très abondante, vous pourrez le constater sur notre site, et tout le monde n’a pas forcément le temps de se plonger dans la documentation d’une demi douzaine de compagnies pour se faire une opinion.”

7. Ne pas penser à la responsabilité civile

C’est une option que propose la plupart des contrats et à la quelle on ne pense pas en général, car elle est presque toujours comprise dans le contrat d’assurance habitation en France. En Thaïlande, comme ailleurs, vous êtes responsables des dommages que vous pourrez éventuellement causer à autrui.

8. Penser que passer par un courtier coûte plus cher.

Le service d’un courtier international est gratuit pour un particulier, car celui-ci est rémunéré par la compagnie d’assurance. Il bénéficie d’une Responsabilité civile et d’une garantie financière obligatoire gage de son professionnalisme. Un courtier peut même vous faire économiser de l’argent car il sera en mesure de négocier des tarifs de groupe pour ses clients.

“Lorsque vous passez par un courtier, nous traitons votre dossier du début jusqu’à la fin. Vous n’êtes pas isolé face à l’assureur, qui à l’habitude de traiter avec ses courtiers. C’est notre rôle de vous assister, et même y compris de négocier les frais médicaux dans certains cas.”

9. Ne pas prendre conseil

SOS International dispose de ses propres avions sanitaires

En Thaïlande, vous n’êtes plus un patient, vous êtes un client : la qualité de l’accueil et de service est souvent meilleure qu’en France, mais les intérêts commerciaux de l’établissement hospitalier peuvent aussi interférer dans le diagnostic et les traitements prescrits. Les assureurs disposent de leur propre équipe médicale et peuvent vous conseiller objectivement sur l’opportunité d’un traitement ou d’une intervention.

10. Ne pas penser au rapatriement

On préfère ne pas trop y penser, mais dans certains cas, le rapatriement en France peut être nécessaire. L’assurance rapatriement est souvent une extension de l’assistance d’urgence sur place. Dans le cas d’une expatriation il faut aussi vérifier que votre contrat couvrira aussi vos soins en France après le délai de grâce de trois mois accordé par l’assurance maladie.

“Nous avons négocié un groupe ouvert avec SOS international pour un contrat d’assistance médicale et d’évacuation d’urgence pour des particuliers, sur les mêmes bases que celui consenti aux grandes entreprises du CAC 40, Fortune 100. SOS international est la seule société de ce type à avoir sa propre flotte d’avions dans la région, des cliniques, un centre d’alarme à Bangkok, des équipes médicales, disponible en cas d’urgence…”


AOC Insurance Broker est une entité de courtage d’assurance à Paris et a Bangkok dédiée à la mobilité internationale avec des partenaires reconnus sur le plan international et en Asie pour y avoir des filiales. AOC s’adresse aux salariés, cadres et entrepreneurs avec comme destination privilégiée l’Asie, la Chine et la Thaïlande comme point d’ancrage. AOC apporter une alternative sur le marché francophone en prise directe avec un seul interlocuteur avec des solutions sur-mesure créés par nos partenaires sur le plan international, bénéficiant d’un savoir-faire dans les domaines de la mobilité, et s’appuyant sur leurs filiales en Asie.

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3 comments
  1. un pays où il vaut mieux avoir une bonne assurance santé, et une assistance rapatriement..
    l’ambassade de france en thailande recommande de contracter une assurance maladie en France qui propose l’avance des frais sur place, la qualité des soins en Thaïlande dépendant directement de la capacité du malade à payer sa prise en charge. Garder toujours votre carte de crédit international sur vous pour pouvoir être soigné convenablement, en cas d’urgence. Si possible prenez une assurance rapatriement sanitaire.

    Et attention aux accidents de deux roues 😉

  2. c’est bien dommage que je n’ai pas visit ton blog avant: nous aussi sommes expatriés et nous n’avions pas pris en compte la moitié de ce que tu exposes! bravo et merci pour tes conseils!!

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