La Thaïlande reporte la perception de la taxe touristique au mois de septembre

La Thaïlande a décidé de reporter la perception d’une taxe touristique auprès des visiteurs étrangers jusqu’en septembre 2023.

La taxe de tourisme devait servir à financer un fonds d’assurance pour les voyageurs en cas d’accident ou de maladie pendant leur séjour en Thaïlande. Elle devait également contribuer à la préservation de l’environnement et du patrimoine culturel du pays.

Selon le ministre du Tourisme et des Sports, Phiphat Ratchakitprakarn, le report était nécessaire pour garantir le bon fonctionnement et l’efficacité du système de perception des redevances. Il a également déclaré que des discussions avec les compagnies aériennes étaient en cours pour déterminer la meilleure façon de percevoir la redevance conformément aux règles de l’Association du transport aérien international (IATA).

Qu’est-ce que la taxe touristique thaïlandaise ?

Le gouvernement royal thaïlandais prévoit d’imposer une taxe touristique de 300 bahts, soit l’équivalent de 9 dollars (ou environ 8 euros), à tous les touristes internationaux arrivant dans le pays. Le but de la taxe est de développer et d’améliorer les destinations touristiques, ainsi que de fournir une assurance médicale aux touristes. S’il n’est pas encore clair ce que couvre l’assurance médicale, les annonces précédentes suggéraient que la couverture gouvernementale serait limitée à une aide discrétionnaire en cas d’accident grave.

Qui est exempté de taxe touristique ?

Certains groupes sont exemptés de la taxe, notamment les diplomates, les enfants de moins de 2 ans, les titulaires d’un permis de travail, les voyageurs qui ne passent qu’une journée en Thaïlande ou en transit, ainsi que les résidents étrangers permanents en Thaïlande.

La mise en œuvre de la nouvelle taxe a été retardée jusqu’en septembre en raison de la réticence des compagnies aériennes à inclure la taxe dans les tarifs aériens tout en l’excluant des billets des ressortissants thaïlandais et des groupes exonérés. Il n’est pas encore clair si le dilemme sera résolu en taxant tout le monde et en instituant une politique de remboursement après l’arrivée, ou en formant les agents de voyage sur les documents à rechercher lorsqu’ils décident d’inclure ou non la taxe.