Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur ont publié aujourd’hui des déclarations assurant que l’administration fait de son mieux pour résoudre le problème de la pollution atmosphérique.

La concentration des particules de poussière PM 2,5 dépassait ce matin 200 dans de nombreux quartiers de la capitale, et parfois plus dans certains quartiers, dépassant une fois de plus la norme à Bangkok.

Sur Twitter le hashtag #ฝุ่นPM25 dénombrait des centaines de posts d’habitants de Bangkok montrant parfois des valeurs supérieures à 200 dans certains quartiers de la capitale.

Le Premier ministre et ministre de la Défense, le général Prayut Chan-o-cha, a exprimé ses préoccupations quant au bien-être de la population.

Il a aussi demandé aux administrations provinciales locales d’atténuer le problème, en leur demandant de veiller à la santé de leurs résidents locaux respectifs.

Eviter les activité en plein air

Entre-temps, le ministre de l’Intérieur a conseillé aux habitants des zones touchées d’éviter de se livrer à des activités en plein air prolongées et de porter des masques faciaux lorsqu’ils s’aventurent à l’extérieur.

Le ministre a également exhorté les automobilistes à opter pour les transports en commun au lieu d’utiliser leur propre véhicule.

Il a également recommandé aux jeunes, aux personnes âgées et aux personnes souffrant de maladies respiratoires de consulter un médecin dès qu’ils commencent à présenter des symptômes respiratoires irréguliers.

En outre, le ministre de l’Intérieur a demandé aux administrations provinciales d’empêcher les résidents de brûler à l’extérieur et d’utiliser des techniques de culture sur brûlis.

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  1. “Le ministre de l’Intérieur a demandé aux administrations provinciales d’empêcher les résidents de brûler à l’extérieur et d’utiliser des techniques de culture sur brûlis” dites-vous… Bel humour de ministre… Ce sont sans doute les barbecues des street-food qui créent la pollution à Bangkok !… Non mais, sérieusement ? Sont aveugles ou quoi ? Qu’ils interdisent la voiture à BKK pendant une semaine et ils comprendront d’où vient cette pollution… Sacré sainte voiture à laquelle personne n’a le droit de toucher ! La bagnole symbole de réussite, tant pis pour les poumons des gosses… Les 10 millions de bagnoles de Bangkok qui font du touche-touche sans pouvoir rouler sinon créer cette pollution restent sacrées… Ne soyez pas inquiets, à Pékin c’est pire encore malgré des mesures drastiques prisent par les autorités !
    Depuis plusieurs années, la municipalité ce Pékin a recours à une loterie pour limiter chaque année le nombre de voitures immatriculées. En outre, les voitures ne peuvent pas être utilisées tous les jours. De cette manière, les autorités espéraient maîtriser la pollution à Pékin. Toutefois, de nombreux habitants ont trouvé un moyen de se libérer de ces contraintes. C’est la raison pour laquelle les autorités ont décidé d’introduire plusieurs mesures supplémentaires.
    A cause de ce système de loterie, les habitants de Pékin doivent parfois attendre longtemps pour obtenir une plaque d’immatriculation. Plus de trois millions de résidents figurent sur la liste d’attente pour l’obtention de leur plaque d’immatriculation.
    La loterie bimestrielle fournit environ une plaque d’immatriculation pour 2600 demandes. Certaines personnes attendent un tirage favorable depuis cinq ans. Par ailleurs, on dénombre 420 000 applications supplémentaires pour obtenir une licence pour un véhicule électrique et dans ce cas il faudra parfois attendre jusqu’en 2028.
    Plus fort encore : on se marie pour obtenir une plaque d’immatriculation, puis on divorce ensuite. C’est la dernière astuce en cours à Pékin. Des agences se sont même spécialisées dans la mise en relation entre les futurs époux pour ces mariages blancs automobiles ! Cela coute entre 15 000 et 20 000 euros ! Autre astuce pour obtenir une plaque : on achète une voiture et on la met (en payant) au nom d’une personne qui a été tirée au sort pour disposer d’une plaque d’immatriculation. I

    Pékin exige que chaque voiture à essence homologuée reste inactive un jour par semaine. Le jour est déterminé par le numéro de la plaque d’immatriculation. Cependant, de nombreux habitants avaient trouvé une façon de contourner ces restrictions : ils enregistraient leur voiture en dehors de la ville pour éviter les délais d’attente. Mais depuis novembre 2019, les voitures sans licence locale ne sont autorisées à circuler à Pékin qu’à 7 reprises et chaque permis pour circuler ne sera valide que sept jours. Outre Pékin, sept autres villes – dont Shanghai et Shenzhen – ont adopté une politique similaire limitant la possession de voitures.
    Alors les automobilistes thaïlandais si indisciplinés verront ce qui les attend au tournant pour limiter la pollution !

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