Alors que la reprise économique tend à se confirmer, les entreprises revoient leurs ambitions. Après avoir subi le ralentissement économique, elles s’intéressent d’ores et déjà aux marchés à conquérir et aux moyens à mettre à œuvre pour profiter d’une croissance maximale.

Selon The Economist Intelligence Unit*, près de quatre entreprises internationales sur dix prévoient de faire appel à plus de collaborateurs expatriés au cours des cinq prochaines années. Les destinations les plus prisées sont la Chine, l’Inde et les autres pays d’Asie ainsi que le Moyen Orient, l’Europe de l’Est et la Russie.

De nouveaux modèles de travail pour l’expatriation

The Economist Intelligence Unit a récemment publié une étude internationale* commandée par Regus. Celle-ci révèle que, parallèlement au modèle traditionnel de l’expatriation (qui consiste à envoyer des cadres pour une période de 2 à 5 ans afin de mettre en place les opérations sur un marché étranger et de former le personnel local jusqu’à ce qu’il puisse en assurer la gestion), de nouveaux modèles ont vu le jour. Plutôt que de leur confier l’intégralité des opérations, les entreprises utilisent désormais les expatriés pour combler ponctuellement certaines lacunes de compétences, les rappelant dès que leur mission est terminée. Ces missions peuvent même être compatibles avec un retour dans leur région ou leur pays d’attache pour le week-end.

Les entreprises prévoient d’envoyer plus de collaborateurs à l’étranger dans les cinq prochaines années. Une démarche qui demande de mettre en place une nouvelle approche en matière de gestion des ressources humaines et des espaces de travail.

Plus de missions courtes

Ces nouveaux modèles de travail entraînent de nouveaux usages des espaces de travail. Les affectations pour 5 ans n’étant plus à l’ordre du jour pour les entreprises, les baux contraignant de plusieurs années ne les intéressent forcément plus.

Le personnel en mission courte a besoin d’espaces de travail flexibles, prêts à l’emploi, disponibles quand ils le souhaitent. De leur côté, les sociétés arrivant sur de nouveaux marchés ou des marchés émergents souhaitent pouvoir agrandir ou réduire leurs espaces de travail rapidement et facilement, en fonction de leurs besoins.

http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/management/221131610/expatriation-la-recherche-de-la-profitabilite-et-de-nouveau

“Up or Out: Next Moves for the Modern Expatriate” est disponible gratuitement à l’adresse suivante : www.eiu/com/sponsor/expatriates

*The Economist Intelligence Unit est la division B2B du groupe The Economist

moz screenshot - thailande-fr

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