Le Ministère thaïlandais des Finances a révisé ses prévisions de croissance économique pour cette année à 7,5 %, contre 5,5 % auparavant, grâce à une croissance de l’économie de 10,6 % au premier semestre de cette année.

Le Directeur général du bureau de la politique fiscale Office (FPO)  a déclaré que les exportations de biens et services en 2010 sont susceptibles d’augmenter de 13,9 % en glissement annuel, grace à la reprise économique et de l’investissement dans les principaux pays partenaires commerciaux de la Thailande.

L’investissement privé devrait rebondir à plus de 16,5 %,  puisque la capacité de production est susceptible d’augmenter en ligne avec les commandes de l’étranger. Bien que la consommation privée a été touchée par la crise politique au deuxième trimestre, elle est susceptible de croître de 5,2 %cette année grâce à la hausse de l’emploi. Le revenu des agriculteurs est également susceptible de s’améliorer en raison de la hausse des prix des produits agricoles sur le marché mondial.

L’inflation en 2010 devrait se maintenir à environ 3,4 %, car les prix du pétrole sont susceptibles d’augmenter.

La hausse du Thai baht reste un facteur de risque

Toutefois, la hausse du baht reste l’un des facteurs de risque. Si la monnaie s’apprécie de 1%, cela peut avoir un impact négatif de 0,4% sur les exportations, et entraîner une moindre croissance de 0,3% du PIB .
Le gouvernement thaïlandais devrait imposer prochainement des mesures pour contrôler l’afflux de capitaux étrangers. On estime que 160 milliards de baht (environ 4 milliards d’euros) en capitaux étrangers sont entrés en Thaïlande depuis le début de cette année, provoquant une appréciation continue du baht.

Depuis que les États-Unis ont adopté une politique de faible taux d’intérêt dans l’espoir de relancer leur économie en difficulté, des apports importants de capitaux ont provoqué une hausse des devises dans la région asiatique , notamment en Thaïlande.

2 comments
  1. La Thaïlande a un fort potentiel de développement, on la voit d’ailleurs depuis les années 80, s’accroître économiquement à une vitesse considérable…mais, elle ne doit pas négliger ses problèmes intérieurs qu’elle devra absolument résoudre, à défaut d’une guerre civile dans le futur proche, et ainsi qu’améliorer ses rapports avec les pays limitrophes (Birmanie, Laos, Cambodge, Malaysie), qui sont loins d’être au beau fixe. Le cas du problème frontalier avec le Cambodge, démontre que son gouvernement (Thaï) cherche à attirer l’attention du peuple vers un problème extérieur, et pourtant, elle ne peut pas revendiquer un temple qui ne lui appartient pas, c’est immoral et contre-productif. Son comportement montre qu’elle
    refuse de résoudre les vrais problèmes internes, et pourtant, elle a tout à gagner à ce que la région des pays de l’Asean soit stable, car les perspectives de développment économique sont bien plus grandes lorsqu’on est à plusieurs, forts et solidaires.

  2. Tout cela est très bien sauf qu’investir en Thailande pour voir des centaines de constructions vides, pour voir que le tourisme dégringole plus que le bath n’augmente, c’est à se demander qui dit vrai ? Ne pas oublier limage de sécurité à corriger! Construire en Thaïlande coûte beaucoup plus cher pour une qualité similaire. Après la construction, il faut trouver des acheteurs ou des locataires, on va les trouver où ? Euro et dollars étant bas, dans les marchés asiatiques ou en circuit fermé Thaï, lesquels, comment ?

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