Les investisseurs suisses et italiens reviennent en Thailande, en dépit de  la récession économique mondiale.  Selon le Thailand Board of Investment (BOI), les deux pays ont enregistré une forte augmentation de leur demandes d’investissement au cours des deux premiers mois  de 2009.

Le montant net des demandes d’application auprès du BOI de la Suisse au cours de janvier-février 2009 atteint 1.43  milliards de baht (40 millions de dollars), soit un montant presque égal au montant total des demandes en 2008 qui était de Bt1.81 milliards (USD50.5 millions ).

Les projets d’investissements sont principalement dans le secteur des entreprises manufacturières, les produits économiseurs d’énergie, l’alimentation animale, les pièces électroniques, et les centres internationaux d’approvisionnement.

Mr Atchaka Sibunruang Brimble,  Secrétaire général du BOI, a déclaré  que,

«Même si  les IDE (investissements directs étrangers) dans le monde commencent à ralentir en raison de la crise économique mondiale, les investisseurs européens considèrent toujours que la Thaïlande est l’une des destinations plus intéressantes de la région. Certains secteurs sont encore positifs pour le futur, tels que les technologies vertes et de l’agro-industrie. L’UE est actuellement le deuxième investisseur en Thaïlande après le Japon. “

Les investisseurs suisses et italiens considèrent encore la Thaïlande comme une destination privilégiée de la région.

Selon le Dr Atchaka, les investisseurs européens ont exprimé leur confiance dans les possibilités d’investissement en Thaïlande. Le BOI a assuré vouloir aider les investisseurs européens, pour résoudre  les obstacles dans la conduite des affaires, et s’engager dans l’amélioration du climat d’investissement en vue de renforcer l’attrait de la Thaïlande comme l’une des destinations les plus favorables à l’investissement dans la région.

Le BoI de Thailande (Board of Investment) avait constaté une diminution de 38% des IDE en 2008, soit un montant cumulé de 290 milliards de baht entre janvier et novembre par rapport à 473 milliards un an plus tôt. Le Japon, principal investisseur en Thailande, avait en particulier gelé bon nombres de projets dans l’attente d’une amélioration de la situation politique, entrainant un recul de 50% de ses investissements.