Dans le jargon financier anglo saxon, on les appelle HNWI, pour High Net Worth Individuals, que l’on pourrait traduire approximativement en français par , « individus à fortune nette élevée ».

Plus concrètement : ceux qui se trouvent à la tête d’actifs équivalant à au moins 1 million de dollars US, sans compter leur résidence principale et les biens de consommation.

Depuis cette année, c’est en Asie qu’ils sont le plus nombreux, juste devant les Etats Unis, et les riches d’Asie investissent lourdement dans l’immobilier – c’est une des caractéristiques des économies émergentes.

Une caractéristique que l’on retrouve assez nettement sur le marché thaïlandais, en particulier à Bangkok.

La crise, quelle crise ?

Selon l’agence CBRE le marché actuel du super luxe à Bangkok est en pleine forme : le top des 100 transactions résidentielles à Bangkok indique une tendance surprenante à la hausse des valeurs à partir de 2014, passant de 42 millions de baht à 63,3 millions en moyenne.

La transaction la plus chère en 2015 pour une unité de condominium a atteint la somme record de 247 millions de baht (environ 6,3 millions d’euros).

Selon les registres de vente de CBRE, le top 10 des transactions à Bangkok se situe entre 100 et 247 millions de baht, suivies de 60 millions à 90 millions de baht pour les 10 suivantes.

Bien sur, ces opérations ne représentent qu’une poignée de ventes dans le total du marché résidentiel à Bangkok, mais elles démontrent que la Thaïlande reste un choix privilégié pour les super riches.

Une clientèle en majorité locale

La majorité des acheteurs pour ces biens immobiliers sont des Thaïlandais : ils représentent 81% des  transactions sur le secteur du très haut de gamme.

62 % de ces achats immobiliers sont pour leur propre usage, et le reste, 38 % à des fins d’investissement.

La plupart de ces transactions concernent de grandes unités avec au moins deux chambres : les acheteurs considèrent ces biens comme une alternative à la vie en maisons individuelles traditionnelles dans un quartier périphérique de Bangkok.

La tendance pour la vie en copropriété dans les condominiums a clairement pris le dessus au cours des cinq dernières années, créant une demande importante pour des unités situées dans le CBD (quartier central d’affaires).

L’évolution de la société thaïlandaise vers des familles plus réduites, et moins adaptées à de grandes maisons individuelles a joué un rôle clé dans cette évolution.

Cette tendance a commencé avec la jeune génération qui souhaite s’éloigner du système familial de vie commune dans de grandes maisons avant le mariage.

Elle est suivie aussi par une génération plus âgée, qui envisage également la vie dans un condominium du centre ville comme une alternative, à condition de pouvoir acquérir un appartement spacieux dans un développement bien situé .

Quel type de biens sont concernés ?

Une ventilation des transactions montre que 73 % des biens sont des appartements an copropriétés, tandis que les 27% sont des villas de luxe dans le quartier d’affaires (CBD).

Pour les ventes de copropriétés, la plupart sont des projets neufs hors-plan, tels que Marque Sukhumvit, Tela Thonglor, Magnolias Waterfront Residences @ ICONSIAM, Nimit Langsuan, Four Seasons Private Residences Bangkok et Les Résidences Ritz-Carlton, Bangkok.

Certaines opérations à forte valeur ajoutée concernent aussi un petit nombre des reventes de copropriétés existantes à L’Infinity, Domus, Le Parc Chidlom et The Sukhothai Residences.

A noter que les grandes unités de trois et quatre chambres à coucher, ou penthouses, ne représentent que 4% du total du marché du centre-ville.

Les familles traditionnelles thaïlandaises et chinoises qui ont investi leur fortune dans l’achat de terrains dans le passé, s’orientent maintenant davantage vers l’investissement dans des immeubles en copropriété.

Dans le marché actuel, où les terrains constructibles sont devenus inabordables et rarement disponibles dans le centre ville, ces investisseurs déplacent leur investissement vers l’immobilier résidentiel.

 

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