Les leçons du tsunami de 2004 ont été mises à l’épreuve hier après midi alors que des milliers de résidents et de touristes tout au long de la Côte d’Andaman se sont précipités vers les hauteurs, après qu’un séisme de magnitude 8,6 a été constaté au large de l’Indonésie.

Les alertes au tsunami on résonné dans toute la région suite au tremblement de terre au large de l’île de Sumatra, centré à 431 km au large de la ville de Banda Aceh. Les secousses, qui ont été ressenties jusqu’à Bangkok, ont incité les autorités en Thaïlande, Indonésie, Inde, Malaisie et d’autres pays de l’océan Indien à lancer des avertissements d’évacuation.

L'alerte au tsunami à Phuket a prooqué une évacuation en masse des touristes vers des sites en hauteur

Les autorités thaïlandaises ont déclenché l’alarme dans les six provinces, de Phuket, Krabi, Phangnga, Ranong, Satun et Trang. L’alerte a été annulé quelques heures plus tard, sans dommages ou victimes.

Le centre restera en alerte pendant encore 24 heures. Mais les résidents peuvent rentrer chez eux.

a déclaré  M. Somsak directeur du Centre National des avertissement de catastrophe. Son intervention a été suivie d’une adresse télévisée enregistrée par la premier ministre Yingluck Shinawatra exhortant le public à continuer à faire preuve de prudence sur les répliques possibles

« Le système d’alerte et évacuation a bien fonctionné. Le public doit continuer de surveiller l’évolution jusqu’à ce que le Centre National de la mise en garde catastrophe lève son alerte »,

at-elle  dit dans une allocution télévisée vers 20 h.
La plupart des entreprises de Phuket ont repris les opérations aujourd’hui. et l’Aéroport international de Phuket, a rouvert hier soir suite à une fermeture de quatre heures.

1 comment
  1. Le système d’évacuation a fonctionné… oui, tellement bien que tout était bloqué sur les hauteurs. A Phuket, Kamala, Patong, Karon était isolés. Comment les moyens de secours pouvaient-ils arriver sur place ?
    Si cela avait dû durer, comment allait-on gérer, ravitailler les gens sur place ? Certes, leurs vies étaient sauves, mais après, la gestion dans la durée ?
    Lancer l’alerte, c’est bien, mais annoncer la fin d’alerte, c’est aussi très bien et très souvent oublié.

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