Travailler de partout ou de nulle part, d’un bar à Bangkok ou Bali, ou les pieds dans le sable à Phuket : le “télétravail” comme on disait au 20e siècle est devenu une réalité.

Grâce aux avancées technologiques de ces dernières années, comme la généralisation de l’internet et de la 4G, la dématérialisation du bureau de travail est devenu possible pour un nombre croissant de métiers.

Le télétravail existait déjà en France, mais le nomade digital va bien plus loin que son appartement, il aspire à un style hyper connecté de vie loin de la conformité.

Mon bureau ? Un PC portable et une connexion Wifi

Le nomade digital cible généralement des lieux où le coût de la vie est assez bas, avec une bonne connectivité sans fil. Son unique outil de travail étant un ordinateur et la Wifi.

C’est pourquoi des villes de l’Asie du sud-est comme Bali, Bangkok ou Chiang Mai sont des lieux propices au nomadisme digital : une excellente street food peu onéreuse et des coffee shops proposant gratuitement de la WIFI.

Dans ces conditions, le nomade digital choisi son temps de travail et son lieu de travail. Il n‘est plus contraint par un horaire ou par des locaux.

Ceux qui pratiquent cette forme de nomadisme ont généralement moins de 35 ans et exercent un métier lié à l’informatique, comme rédacteur web, webdesigner, community manager ou même photographe. Tous les statuts de travail sont également possibles : freelance, auto-entreprenariat, salariat, indépendant.

Mode passagère ou les prémisses du travail du futur?

Une forme de travail ouvre des portes. Grâce à Skype ou à la visio-conférence, les nomades digitaux trouvent des clients et ouvrent des marchés auxquels ils n’auraient pas pu avoir accès auparavant.

De plus en plus d’entrepreneurs s’installent dans ces pays de l’Asie du sud-est, encouragés par le développement des espaces de co-working comme le Hive à Bangkok ou le Hubud à Bali, proposant des tarifs raisonnables pour la location d’un espace de travail.

De plus, depuis 2014, il est possible de pratiquer cette forme de travail en Thaïlande avec un simple visa touriste.

Co-working space et haut débit

Plusieurs espaces de co-working sont ouverts à Bangkok, presque dans tous les quartiers : Le Launchpad à Silom, avec le plus grand espace de travail d’une surface de 800m2, le Hive à Thonglor qui offre un cadre cosy, vert et très illuminé, le Ma:D (à prononcer Ma – D) à Ekkamai, la Startup House Asia à Sukhumvit et bien d’autres encore.

Les espaces de co-working offrent des espaces cosys et modernes pour le travail. Ils sont généralement très stylisés et bien décorés, plus proche d’un espace détente qu’un traditionnel espace de travail.

Vous y trouverez une connexion sans fil à haut débit, des boissons à volonté, du matériel informatique comme des imprimantes ou des scanners, parfois même des douches et des dortoirs.

Certains espaces de co-working proposent aussi  des activités et des événements de networking pour les adhérents.

Afin de faire partie de ces adhérents, une certaine somme est demandée. Des tarifs sont proposés selon la durée : de 200 à 300 bahts pour une utilisation journalière de l’espace, de 3 000 à 4 000 bahts pour deux à trois semaines, de 4 000 à 7 000 bahts pour un mois. Le tarif dépend essentiellement du standing et des services proposés par l’espace de travail.

La fiscalité y trouve aussi son avantage, avant de travailler depuis la Thaïlande, le nomade digital et entrepreneur peut facilement créer son entreprise à Hong Kong.

Les démarches sont au plus simple et ne demandent pas plus d’une journée. La création d’une entreprise coûte en moyenne 1 000 dollars au nomade digital.

L’application NomadList a par ailleurs classé Chiang Mai première position et Bangkok en deuxième position, comme étant les meilleures destinations pour les nomades digitaux.

Cette application crée des différents classements, comme meilleure destination au nomadisme digital ou meilleure destination pour le backpacking à moins de 25$ par jour, selon différents critères.

Dans le cas du nomadisme digital, cette application prend en compte le coût de la vie et l’accessibilité à un réseau internet de bonne qualité.

La ville de Bangkok détient un autre grand avantage, sa position dans l’Asie du Sud-est. A partir de la capitale thaïlandaise, 136 vols directs desservent presque toutes les régions du monde, mais essentiellement l’Asie et le Moyen-Orient.

La compagnie AirAsia présente à Don Muang (DMK) propose des tarifs défiant toute concurrence. Idéal pour renouveler son visa touriste.

1 comment
  1. Bonjour, vous écrivez dans l’article qu’il est possible d’exercer ce type de travail (télétravail) en Thaïlande depuis 2014 avec un simple visa touriste.
    Pouvez-vous me fournir une référence légale à ce sujet?
    Est-ce que le fait d’effectuer du télétravail en Thaïlande (en tant que salarié d’une entreprise belge ou française) implique de déclarer son activité ou ses revenus à l’administration thaïlandaise?

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