Aux yeux du reste du monde, la Thaïlande est un pays plutôt permissif, où l’on trouve de la contrefaçon, du piratage et même un commerce sexuel en plein essor.
Mais la société thaïlandaise est toute autre et reste en réalité très conservatrice. Le pays tente d’endiguer cette réputation vis à vis du tourisme sexuel en censurant la nudité ou les satires dans les médias et les réseaux sociaux.

Une parodie qui ne fait pas rire le gouvernement

Dernièrement, les autorités thaïlandaises ont demandé à YouTube de retirer certaines vidéos du site qui ternissaient l’image de la Thaïlande.


Parmi celles-ci figure une parodie de l’utilisation du logiciel d’apprentissage de la langue Rosetta Stone, réalisée par le « Saturday Night Live », une émission de télévision américaine diffusée tard dans la soirée. Dans cette vidéo l’utilisateur se sert du logiciel pour apprendre des phrases telles que « C’est combien pour la nuit ? » ou « Comment puis-je enlever vos vêtements ? » en thaïlandais.

Lorsque le ministre de la culture, Sonthaya Khunpolem, a demandé à ce que la vidéo soit retirée de Youtube, le gouvernement thaïlandais a également demandé à l’ambassade américaine de faire parvenir ses préoccupations au producteur de l’émission satirique, à propos de l’image que donne cette vidéo de la Thaïlande.

La plupart des internautes thaïlandais n’ont eux non plus pas aimé la vidéo, affirmant qu’elle n’est pas drôle du tout.

Une compagnie aérienne qui se sert de modèles en maillots de bains

La compagnie thaïlandaise Nok Air a publié un calendrier de mannequins du magazine Maxim posant en bikini avec ses avions.

Le ministère de la culture n’a pas apprécié et Prisana Pongtatpitakkul a annoncé que la compagnie n’avait

«  pas le sens de la responsabilité sociale et culturelle et elle ignore les répercussions sociales et culturelles, particulièrement pour la dignité des femmes ».

« Le calendrier indique que plusieurs opérateurs économiques adhèrent toujours aux pratiques conventionnelles en utilisant le corps féminin comme outil de marketing », a-t-elle déclaré au journal thaïlandais The Nation.

Mais le ministère de la culture n’a aucun pouvoir pour retirer ce calendrier du marché.

Le ministère a déclaré qu’une discussion serait bientôt ouverte pour aborder ce problème avec les agences de protection des médias, de la publicité et de la consommation.

Pendant ce temps, un teaser vidéo de musique country thaïe  (luk thung) a également suscité des réactions négatives des utilisateurs d’Internet pour son contenu érotique. La chanson « Peh » (ce qui signifie parfait en thaï) est chantée par un chanteur d’un groupe de boys band appelé Siam Country parrainé par Lederer Entertainment. Quatre modèles dansent en sous vêtement dans la vidéo.

5 comments
  1. Si le gouvernement thaïlandais exige un minimum de revenus des résidents étrangers, c’est tout simplement pour éviter que le pays ne devienne un refuge pour les clodos et zonards du monde entier. Ça peut se comprendre, non ? Voyez ce qu’est devenue la France…

  2. Il n’est pas normal de mettre la Thaïlande avec le sexe en première ligne, c’est faux , moi j’ai un âge où le sexe a encore son importance , puisque le monde médical, avec leur petite pilules bleu ou autres ! donne à l’homme des possibilités que Dieu ne lui a pas donné , la Thaïlande est pour moi un pays comme tous disent, le pays du sourire, un pays de respect et de traditions, d’amour de la famille , de ses voisins, amis, et touristes, ces jeunes filles sont exploitées par des gens qui n’ont pas leur place dans ce pays , le tourisme du sexe existe , du fait que par leur différentes interdictions, le gouvernement Thaïe , augmente par  » l’argent  » les droits de séjours et de retraite , obligeant le meilleur de leur tourisme , à ne pas pouvoir se rendre en Thaïlande, ni seul pour une retraite ne avec son épouse , il faut 20.000 € à la banque, des retraite de plus de 1500 € des dépôts de 500 € ( nouveaux ! ) par mois de séjours et par personne ? bientôt ils n’y aura de la place, que pour ceux qui attirés par le sexe ont de l’argent , pour attirer ces jeunes femmes qui fortes d’un autre emplois seraient bien mieux dans leur vie de tous les jours,
    le Gouvernement Thaïlandais n’a qu’une chose à faire pour n’avoir que des gens au compte en banque bien plein pour jouer au sexe pendant son séjour, mettre le minimum retraite à 30000€ et un dépôt en banque de 50.000 € ? la perversion et le sexe suivra , les bonnes personnes resteront dans leur pays ! il y a d’autres moyens pour arrêter les bon à rien !

    Pierre COUP

  3. Les reportages crapoteux dont vous parlez et dont certaines chaînes se sont fait une spécialité sont commandités par les associations féministes dans le but évident de culpabiliser le mâle occidental et de faire ainsi pression sur lui. Si des milliers de gogos tombent dans le panneau c’est infiniment regrettable, mais on ne peut pas leur greffer un cerveau.

  4. Si les aéronefs en provenance d’Europe et d’autres pays touchant le tarmac de Suvarnabhumi, devaient refuser à leur bord tous ces mâles sexuellement sevrés, leur taux de remplissage chuterait drastiquement! Cessons de vouloir dissimuler le fait que la Thaïlande profite de cette manne du tourisme charnel. Toutes ces maisons financées par ces farangs enamourés d’une femme de l’Issan ou native d’une autre contrée, cela représente des sommes colossales dépensées au bénéfice de ces familles démunies! Bref, vanter le Siam comme destination propre est un leurre, voire un énorme mensonge!

    1. Mr Dazur, le tourisme représente 6% du pib thailandais, bientot 7%, comme en France. Ces 6% c’est 14 millions de touristes surtout chinois, russes et malaisiens qui viennent essentiellement en groupes organisés ou en famille. Pour les russes c’est surtout des familles ou des jeunes couples qui voyagent souvent pour la 1ere fois . Prétendre que ces 14 millions de touristes ne sont que des mâles en quêté d’aventures tarifées est donc une ineptie que, j’ignore pourquoi et à quelle fin , quelques français se plaisent à reproduire à longueur de blogs ou de commentaires sur le net. Plutot que regarder les reportages raccoleurs de tf1 et de m6 sur lesquels vous avez sans doute bavé ces dernières années, reportages dont l’alibi est l’information mais dont l’unique but et de montrer des filles en culottes en speudo caméra cachée, ceci afin de faire grimper l’audimat , vous pourriez consulter les chiffres que j’avance, facilement consultables sur le net. 6% c’est à la fois beaucoup,mais trop peu pour laisser entendre que le pays ne vivrait que de « ça ».
      Non, les thailandais ne vivent pas de l’aumone des étrangers faites aux femmes de ce pays.
      Cette idée est dégradante et meme rascistes, pour les millions de femmes thailandaises, mariées ou non.
      C’est donc pour contrer ce type de commentaire, qui ne sert maladroitement qu’à servir votre soupe de bonne conscience à petit prix (auriez-vous quelque chose à vous reprocher chrétien?) que le gouvernement thailandais, pas irréprochable sur le sujet je vous l’accorde, tente de faire changer la réputation de son pays au prés de gens comme vous. C’est juste l’objet de cet article.

Comments are closed.

You May Also Like

Full Moon Parties en Thaïlande: à vos risques et périls

Les célèbres Full Moon Parties de Koh Phangan, en Thaïlande, attirent chaque mois des milliers de touristes du monde entier. Cependant, ces événements festifs ne sont pas sans risques, et l’insécurité est devenue une préoccupation majeure pour les autorités locales et les visiteurs.

En Thaïlande, les travailleuses du sexe militent pour la légalisation de leur profession

En Thaïlande, les défenseurs des droits des travailleuses du sexe intensifient leurs efforts pour la décriminalisation du travail du sexe et la protection des droits des travailleuses.

La Thaïlande va régulariser près de 500 000 réfugiés apatrides

En Thaïlande, où près de 600 000 personnes vivent sans nationalité, un nouvel espoir émerge. Le gouvernement a récemment annoncé une réforme majeure : une législation inédite qui facilitera l’accès au statut de résident permanent, et potentiellement à la citoyenneté, pour 484 000 d’entre elles.