L’égalité des sexes, qui est inscrite dans les droits de l’homme, est au cœur de la réalisation des OMD. Sans elle, on ne pourra vaincre ni la faim, ni la pauvreté, ni la maladie. Donner aux femmes un pouvoir égal d’intervention dans les décisions qui influent sur leur vie, de la famille aux instances les plus élevées du gouvernement, c’est leur donner la clef de leur autonomie.

De 2000 à 2006 le taux de scolarisation des filles au niveau du primaire a progressé plus rapidement que celui des garçons dans toutes les régions en développement. Mais les filles représentent encore 55 % des enfants non scolarisés.

La participation des femmes à l’emploi non agricole rémunéré a augmenté. Dans certaines régions, les femmes accèdent lentement à l’emploi rémunéré à un niveau équivalent à celui des hommes, ou dans le cas de la CEI, à un niveau supérieur.

Les femmes occupent 20% des postes de direction au niveau mondial, contre 24% en 2009, soit à peine 1% de plus par rapport à 2004. Mais en Thaïlande, ce pourcentage est de 45%, le plus élevé dans le monde, affirme Grant Thornton dans la dernière édition de son International Business Report

En dépit d’une plus grande participation parlementaire, les femmes sont largement absentes des plus hauts niveaux de gouvernance. En janvier 2008, on comptait sept femmes sur 150 chefs d’État élus, et huit femmes sur 192 chefs de gouvernement des États Membres des Nations Unies.

CIBLE – Éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire d’ici à 2005, si possible, et à tous les niveaux de l’enseignement en 2015 au plus tard

  • Dans certaines régions, le droit à l’éducation reste hors de portée.
  • La pauvreté est un obstacle majeur à l’éducation, surtout parmi les fi lles plus âgées.
  • Dans toutes les régions en développement, CEI exceptée, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir un emploi rémunéré.
  • Les femmes sont largement reléguées dans des formes d’emploi plus précaires.
  • Les femmes sont surreprésentées dans le secteur informel, avec son absence de sécurité et d’avantages sociaux.
  • Les emplois de haut niveau sont encore majoritairement réservés aux hommes.
  • Les femmes accèdent lentement au pouvoir politique, mais c’est surtout quand des quotas et autres mesures spéciales les y encouragent.

La Thaïlande affiche le pourcentage le plus élevé de femmes parmi les cadres supérieurs

Grant Thornton a constaté que la Thaïlande a le plus grand pourcentage de femmes parmi les cadres supérieurs (45%), suivie par la Géorgie (40%), la Russie (36%), Hong Kong et les Philippines (35%). Les pays ayant les plus faibles pourcentages sont l’Inde, les Émirats arabes unis et le Japon où moins de 10% des postes de direction sont occupés par des femmes.

Achara Boonyahansa, Business Development Director de Grant Thornton en Thaïlande, explique:

«La culture de travail de la Thaïlande offre des chances égales aux hommes et femmes d’atteindre des niveaux de gestion supérieurs. Les entreprises engagées dans la diversification de leurs dirigeants veillent à ce que les femmes soient traitées sur un plan d’égalité dans  l’entreprise, et soient assignées a des taches primordiales comme faire partie des opérations de redressement , et acquérir une expérience internationale. »

Les données ont révélé que les pays du G7 sont à la traîne de la moyenne mondiale, avec seulement 16% de femmes occupant des hauts postes dans les entreprises tandis qu’au niveau régional, l’Asie-Pacifique (hors Japon) enregistre les scores les plus élevés avec 27% en moyenne.