Environ 2,6 millions d’électeurs thaïlandais avaient la possibilité de voter par anticipation pour le scrutin législatif national qui doit se tenir dimanche prochain 24 mars dans tout le pays.

De longues files d’attente se sont formées dimanche matin devant les bureaux de vote concernés avec un taux de participation estimé à environ 87% des électeurs inscrits.

Selon la Commission électorale, jusqu’à 86,98% des 2,6 millions d’électeurs inscrits au scrutin anticipé dans le pays se sont rendus aux urnes hier pour les premières élections générales en Thaïlande depuis près de huit ans.

Très forte participation à Bangkok

Un total de 928 789 électeurs se sont inscrits pour voter par anticipation à Bangkok. L’administration métropolitaine de Bangkok (BMA) avait mis en place un total de 77 bureaux de vote pour faciliter le processus.

Plus de 800 000, soit 87,22% des 900 000 électeurs enregistrés à Bangkok, se sont rendus aux urnes hier, a déclaré la secrétaire municipale, Mme Silpasuey Raveesangsoon.

Le district de Bang Kapi, à Bangkok, a enregistré le plus grand nombre d’électeurs par anticipation inscrits, avec 61 401 électeurs – dont 82% se sont rendus aux urnes

Le district de Bang Khunthian est arrivé en deuxième position avec 42 508 électeurs inscrits, puis 40 816 à Huai Khwang, 39 448 à Lat Krabang, 35 108 à Bang Khen, 33 957 à Ratchathewi et 31 846 à Watthana.

Plus de 93 000 bureaux de vote seront ouverts pour le scrutin de la semaine prochaine, qui concerne 51 millions d’électeurs.

Le taux de participation moyen pour tous les districts était supérieur à 80%:

  • Bang Kapi 85,53%
  • Bang Khun Thien 86,46%
  • Huay Khwang 86,41%
  • Rajthevi 89,35%
  • Wattana 85.63%
  • Bangkok Yai 92,70%
  • Samphanthawong 91,86%
  • Phya Thai 91.62%
  • Pathumwan 90.89%
  • Bang Khor Laem 90.80%

Un scrutin très attendu

La dernière élection réussie de la Thaïlande a eu lieu en juillet 2011 et a été remportée par le parti Pheu Thai, qui a ensuite formé un gouvernement de coalition dirigé par Yingluck Shinawatra.

Le 2 février 2014, après la dissolution du Parlement, le gouvernement dirigé par Pheu Thai a convoqué de nouvelles élections qui ont été perturbées par des troubles politiques et empêchées par des manifestants anti-gouvernementaux. La Cour constitutionnelle a ensuite déclaré que le vote était juridiquement invalide.