Tous les trois ans, les économistes d’UBS Wealth Management Research publient une étude “Prix et salaires” approfondie, mise à jour chaque année. La dernière enquête normalisée sur les prix et les salaires, effectuée en 2009, portait sur 73 villes dans le monde.

En 2010 et de nouveau cette année, UBS Wealth Management Research a ajusté les principaux indices de l’étude de 2009 par rapport à l’inflation cumulée, la croissance du PIB et les variations de taux de change.

Selon la dernière édition de l’étude UBS «Prix et salaires – Pouvoir d’achat à travers le monde», les villes les plus chères au monde sont Oslo, Zurich et Genève. Ces villes sont suivies de Copenhague, Stockholm et Tokyo. A l’opposé, les prix du panier sélectionné, qui contient 122 biens et services, sont particulièrement bas à Bombay, Manille et Delhi.

Bangkok à mi chemin entre Bombay et Paris

Pour un indice 100 correspondant à Zurich (122 produits + le loyer), Bangkok obtient un score de 48 et Paris de 78. Vivre dans la capitale thaïlandaise reviendrait ainsi 50% moins cher qu’à Zurich et 40% moins cher qu’à Paris. Le niveau des salaires net enregistre des disparités encore plus importante: pour un indice 100 à Zurich, on est à 50 à Paris et 12 à Bangkok. La ville la moins chère du monde est Bombay avec un indice de 30.

Le dollar US s’échange proche de ses plus bas niveaux historiques, l’existence même de l’euro est remise sérieusement en question et le franc suisse est plus fort que jamais. 

Combien paie-t-on un trois pièces à Paris, à Chicago ou à Nairobi? Combien coûtent les transports en commun à Jakarta, à Londres ou à Montréal? Ou encore combien gagne un chef de service à Zurich, à Buenos Aires ou à Sydney?

Bangkok obtient un score de 48 et Paris de 78. Vivre dans la capitale thaïlandaise reviendrait ainsi 50% moins cher qu'à Zurich et 40% moins cher qu'à Paris.

Voici seulement quelques exemples des comparaisons qu’une application pour iPhone développée par UBS permet de faire sur les prix et les salaires. Celle-ci permet également à un utilisateur d’iPhone d’observer l’évolution des taux de change. Les cours des devises sont mis à jour toutes les vingt minutes, si bien que les données sont en permanence à la pointe de l’actualité. Les utilisateurs peuvent également participer activement à l’étude en collectant des données et en alimentant l’application afin d’optimiser les résultats des études menées sur les prix et les salaires.

L’Amérique moins chère

Les villes américaines étudiées présentent actuellement un niveau de prix inférieur aux années précédentes. Les économistes d’UBS justifient en grande partie ce recul par la dépréciation du dollar US face aux autres monnaies. A l’inverse, Caracas, la capitale du Venezuela, continue à souffrir d’une inflation élevée. Conjuguée à sa monnaie indexée sur le dollar américain, cette inflation a entraîné une hausse des prix qui se répercute en conséquence sur la place de Caracas dans le classement. Une nouvelle dévaluation de la monnaie vénézuélienne provoquerait un recul de la position de cette ville.

Plus forte progression du PIB: les marchés émergents

La plus forte croissance de produit intérieur brut dans l’intervalle de deux ans depuis le dernier sondage intégral est intervenue en Chine et au Qatar. Cela souligne l’importance des marchés émergents en tant que moteurs de croissance de l’économie mondiale et de la flambée des prix du pétrole depuis l’an dernier.

Même si les marchés émergents affichent des taux de croissance économique élevés, voire très élevés, ils sont relégués pour la plupart aux dernières places des classements. Cela signifie que les pays dont les taux de croissance sont les plus élevés sont susceptibles de progresser dans les classements, mais qu’il leur faudra du temps pour se détacher du groupe des marchés émergents. Par exemple, Shanghai et Doha ont gagné respectivement une et trois places grâce à leur taux de croissance élevé, mais se situent toujours dans le groupe des marchés émergents.

Qui peut se permettre le plus?

Les salariés de Zurich, Sydney et Luxembourg profitent du plus fort pouvoir d’achat, d’après leur salaire horaire net. Parmi les marchés émergents étudiés, qui évoluent à un niveau comparable, Doha et Shanghai affichent une croissance rapide du produit intérieur brut, améliorant leur position au classement.

Méthodologie


Tous les trois ans, UBS Wealth Management Research publie une étude «Prix et salaires» approfondie, mise à jour chaque année. La dernière enquête normalisée sur les prix et les salaires, effectuée en 2009, portait sur 73 villes dans le monde. En 2010 et de nouveau cette année, UBS Wealth Management Research a ajusté les principaux indices de l’étude de 2009 par rapport à l’inflation cumulée, la croissance du PIB et les variations de taux de change.

UBS Wealth Management Research lance sa nouvelle application pour iPhone, parallèlement à la dernière étude «Prix et Salaires». Cette dernière montre l’effet des trubulences que traversent les devises en comparant les prix et salaires dans 73 villes du monde pour 122 biens et services. L’application peut être téléchargée gratuitement.

Vous trouverez l’étude UBS «Prix et salaires» 2009, ainsi que les mises à jour 2010 et 2011, en cliquant sur le lien suivant:www.ubs.com/prixetsalaires.

1 comment
  1. Donc c’est bon de travailler a Zurich en vivant dans une piece ou au strict minimum pour sa famille, prendre ses vacances régulièrement et préparer sa retraite a Bombay ( achat appartement et autres…)

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