La Thaïlande a gagné cinq places dans le classement mondial de la compétitivité de l’Institut international, passant de la 30e à la 25e place, pour le développement de la gestion (IMD).

Dans le même temps la France a reculé de trois places, passant de la 28e à la 31e place.

L’Institut international pour le développement de la gestion (IMD), basé en Suisse, évalue chaque année la performance économique de 63 économies.

Thosaporn Sirisamphand, secrétaire général du Conseil national de développement économique et social (NESDC), a déclaré que la Thaïlande avait fait des progrès notables sur les trois critères d’infrastructure, de performance économique et d’efficacité du gouvernement.

Singapour a été classé en premier, en hausse par rapport à la troisième place de l’année dernière, prenant la place des États-Unis en haut du classement. Hong Kong occupe la deuxième place, inchangée par rapport à 2018. La Suisse et les Émirats arabes unis complètent le top cinq.

En Asie du Sud-Est, Singapour est suivie de la Malaisie (inchangé à la 22ème place), de la Thaïlande, de la Malaisie et des Philippines (46ème, en hausse de 50ème).

imd top - thailande-fr

La région Asie-Pacifique est apparue comme un leader de la compétitivité mondiale, avec 11 économies sur 14 en amélioration ou en maintien, avec Singapour et la RAS de Hong Kong en tête du classement mondial.

L’Indonésie a bondi de onze places à la 32e place, bénéficiant de plusieurs améliorations, grâce à l’efficacité accrue du secteur public ainsi qu’à l’amélioration des infrastructures et de la conjoncture économique.

La Thaïlande, tirée par une augmentation des investissements directs étrangers et de la productivité, a progressé de cinq places à la 25e position en 2019. Le Japon a perdu cinq places à cause de l’augmentation de la dette publique et de l’affaiblissement du climat des affaires.

Les économistes considèrent que la compétitivité est vitale pour la santé à long terme de l’économie d’un pays, car elle permet aux entreprises de réaliser une croissance durable, de créer des emplois et, finalement, d’améliorer le bien-être des citoyens.

Le IMD World Competitiveness Rankings, établi en 1989, intègre 235 indicateurs dans chacune des 63 économies classées.

Le classement prend en compte un large éventail de statistiques «concrètes» telles que le chômage, le PIB et les dépenses publiques en matière de santé et d’éducation, ainsi que des données «informelles» issues d’une enquête d’opinion portant sur des thèmes tels que la cohésion sociale, la mondialisation et la corruption.

Les informations sont classées en quatre catégories – performances économiques, infrastructures, efficacité des gouvernements et efficience des entreprises – pour donner une note finale pour chaque pays.

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