La Thaïlande recule de trois places et arrive de justesse à se maintenir dans les 50 premières économies dans le classement “Doing Business” de la Banque mondiale.

Elle reste cependant au troisième rang des pays de l’ASEAN, après Singapour et la Malaisie sur la facilité de faire des affaires au classement 2015.

Singapour conserve sa première place pour la 10e année consécutive.

«La Thaïlande est un endroit attrayant pour faire des affaires pour les investisseurs thaïlandais et étrangers”, a déclaré Ulrich Zachau, directeur de pays pour la Thaïlande.

Les économies sont classées de 1 à 189 par rapport à la facilité d’y faire des affaires.

Le rapport de cette année intègre de nouveaux indicateurs portant sur la qualité pour quatre indices : transfert de propriété, octroi de permis de construire, raccordement à l’électricité et exécution des contrats.

Si on regarde le détail des classements, la Thaïlande obtient un score médiocre de 97 pour l’obtention de crédit (la moyenne est de 80 pour les autres pays de la région), 96 pour la facilité de création d’une entreprise (le score moyen est de 106 pour les pays de la région), 70 pour le paiement des taxes.

C’est beaucoup mieux avec 39 dans le traitement des permis de construire, 57 pour l’enregistrement de la propriété et l’exécution des contrats, 56 pour le commerce trans frontières, 36 pour la protection des investisseurs minoritaires, et 49 pour le traitement de l’insolvabilité.

La banque Mondiale précise que la majorité des économies de l’Asie de l’Est et des régions du Pacifique ont entrepris des réformes pour améliorer l’environnement réglementaire des petites et moyennes entreprises.

Au cours de la dernière année, 52% des 25 économies de la région ont mis en œuvre 27 réformes pour rendre plus facile le climat des affaires.

En Indonésie, par exemple, un système en ligne a été mis en place pour payer les cotisations de sécurité sociale, et faciliter les paiements d’impôts.

La mise en œuvre des réformes s’est poursuivie rapidement en Asie de l’Est et Pacifique, puisque plus de la moitié des 25 économies de la région ont mis en œuvre un total de 27 réformes au cours de la dernière année. La région accueille  quatre des cinq premières économies du classement, y compris Singapour, l’économie classée première dans le monde.

Les économies d’Europe et d’Asie centrale ont de bons résultats selon les nouveaux critères de qualité, tandis que ceux de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord en ont de moins bons.  Dans les enjeux de classement mondial, Singapour  conserve sa première place. Sur la liste des 10 économies avec les environnements règlementaires les plus favorables aux  entreprises, on trouve également la Nouvelle-Zélande, à la deuxième place; le Danemark (3); la République de Corée (4); la RAS de Hong Kong, Chine (5); le Royaume-Uni (6); les États-Unis (7); la Suède (8); la Norvège (9); et la Finlande (10).

Les données de Doing Business des 12 dernières années montrent que, en 2003, il fallait en moyenne 51 jours à travers le   monde pour démarrer une nouvelle entreprise. Ce délai a été réduit de plus de la moitié, pour atteindre un délai de 20 jours.

En outre, les données montrent des signes encourageants en matière de convergence vers les meilleures pratiques,  puisque les économies à faible revenu témoignent d’une amélioration plus importante que les économies à haut revenu au fil du temps. Le cas du Mozambique illustre cette tendance. En 2003, il fallait à un entrepreneur 168 jours pour créer une entreprise ; cela ne prend désormais que 19 jours.

You May Also Like

Les dégâts causés par les inondations en Thaïlande dépassent les 29 milliards de bahts

Les inondations actuelles en Thaïlande ont sévèrement affecté de nombreuses régions, notamment dans le nord et le nord-est du pays. Selon le secteur privé, les dégâts sont importants, impactant les infrastructures, l’agriculture et les économies locales.

La contrefaçon en Thaïlande : un défi pour l’économie et l’image du pays

Le simple fait de détenir un produit contrefait peut entraîner des sanctions douanières comme la confiscation des produits contrefaits, une amende allant de une à deux fois la valeur de l’objet authentique et un emprisonnement pouvant atteindre trois ans.

Pourquoi la Malaisie et la Thaïlande veulent-elles rejoindre les BRICS ?

Les BRICS, dont le nom remonte à un rapport de Goldman Sachs en 2001, ont longtemps lutté pour trouver un objectif économique ou géopolitique, car ses pays membres ont peu de points communs, hormis le fait d’être grands et non occidentaux.