Depuis le 18 mars, tous les bars sont fermés en Thaïlande, et personne ne sait vraiment quand ils seront autorisés à rouvrir.
Une situation inédite en Thaïlande : seule la mort du roi Rama IX en 2016 avait réussi à plonger dans l’obscurité les lieux de divertissement de la capitale, et encore pour seulement quelques jours.
A cela s’ajoute l’état d’urgence et le couvre-feu nocturne de 11 heures à 3 heures décrété depuis le 25 mars : de quoi torpiller complètement la vie nocturne de Bangkok.
Alors que la Thaïlande se prépare à une quatrième phase d’assouplissement et à une ouverture limitée de ses frontières à partir du 1er juillet 2020, les bars et lieux de divertissement nocturnes ont été informés qu’ils seraient parmi les dernières entreprises autorisées à rouvrir.
Les zones de vie nocturne, souvent densément peuplées, sont liées à la propagation du coronavirus : une première grappe d’infections avait été détectée dans une boîte de nuit de Bangkok à la mi-mars, dans le quartier de Thonglor (Sukhumvit), ce qui avait provoqué la fermeture de tous les lieux de divertissements nocturnes.
L’autre foyer d’infection était lié au déroulement d’un match de boxe thaïe organisé par l’armée.
Selon certaines estimations les boîtes de nuit et les bars représentent une contribution de plus de 5,5 milliards de dollars par an en Thaïlande.
Dans cette estimation figure de manière implicite les go-go bars : un aphorisme qui désigne un bar où les employées sont souvent disponibles pour partir avec un client (d’où le nom de gogo).
Mais aujourd’hui de nombreux établissements pourraient ne pas rouvrir du tout à cause des effets de la pandémie de Covid-19 : dans les quartiers chauds de Bangkok de nombreux bars fermés depuis le 18 mars ont déjà annoncé une fermeture définitive.
2 comments
que vont devenir ces pauvres filles????je pense du travail au black? :—)))
Retour au travail aux champs le plus souvent dans la ferme de papa maman
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