L’apprentissage de la Sagesse doit inclure la compréhension de ce qu’on appelle Les Trois Caractéristiques de l’Existence. En Pali elles sont : anicca, dukkha et anatta.

Comme pour les autres aspects des enseignements du Bouddha, les Trois Caractéristiques de l’Existence peuvent au premier abord être comprises et acceptées intellectuellement. C’est au travers de la méditation qu’elles seront comprises plus en profondeur.

Anicca – ‘impermanence’. Le Bouddha a enseigné que toute chose est sujette à la Loi de la Cause et de l’Effet : tout ce qui commence à exister doit éventuellement cesser d’exister. Toute chose est due à la création de causes précédentes et en retour est la cause d’effets postérieurs. Tout existe de façon temporaire et il n’existe rien qui ait une quelconque permanence.

Dukkha – ‘souffrance’. Puisque tout est sujet à un changement continu et à une détérioration, se raccrocher à des choses ou des états impermanents ne peut que permettre à dukkha de se développer d’une façon ou d’une autre et à un degré ou à un autre.

Anatta – ‘le non soi’. Le Bouddha a enseigné que puisque toutes les choses sont impermanentes il ne peut pas y avoir d’entité permanente, constante ou immortelle que l’on pourrait appeler ‘soi’ ou ‘âme’. C’est la croyance illusoire dans un soi permanent qui cause l’attachement et l’envie et ce sont eux qui conduisent vers dukkha.

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Le Bouddhisme ne rejette pas la Vérité Relative du concept de ‘l’être’ – bien évidemment nous existons tous – mais en tant qu’affirmation de la ‘Vérité Ultime’ nous n’avons pas de ‘moi’ et nous ne sommes qu’un simple nombre d’agrégats et de formations mentales dépendants, pour leurs continuités, de beaucoup d’autres facteurs. Ces agrégats forment cinq groupes (Pali : khanda) : substance (forme), sensation, perception, fonctions mentales et conscience.

J’ai essayé de nombreux chemins pour trouver la vraie liberté et la paix de l’esprit, depuis les excitations de la première minute et les déceptions qui suivirent vers la fin des années 60, jusqu’à une vie piégée dans le matérialisme, l’égo et l’hédonisme dans les années 80 de Thatcher.
En dehors du niveau le plus superficiel rien de tout cela n’a fonctionné pour moi.
La méditation par contre, oui.
Je sais maintenant qu’il n’y a qu’un seul chemin vers la durable et véritable liberté de l’esprit et qu’il passe par la méditation.
J’espère que votre propre pratique vous conduira au même résultat.