En apparence Bangkok donne plutôt l’impression d’être une ville assez sûre pour les femmes seules. Les cas de harcèlement verbal ou physique dans la rue sont plutôt rares.

Mais la nuit et dans les transports en commun, la situation est ressentie de manière un peu différente. Comment se sentent les femmes que vous croisez dans le Skytrain ou les bus de Bangkok ? 

Selon une étude effectués par l’institut de sondage YouGov et Thomson Reuters Foundation “Most dangerous transport systems for women“, les transports en commun de la capitale thaïlandaise occupent la huitième place dans le classement des transports en commun les plus dangereux.

L’enquête est basée sur un questionnaire soumis à un panel de 380 à 513 femmes dans chaque ville. Celle-ci a été menée dans les 16 des plus grandes villes du monde, y compris New York. Au total 6555 femmes ont été interrogées.

Les personnes interrogées devaient exprimer leur degré de confiance à propos de différents facteurs, inhérents à l’utilisation des transports en commun.

Sans surprise les grandes villes d’Amériques du Sud (Mexico city, Bogota, Lima) sont en tête du classement pour le harcèlement et la dangerosité pour les femmes dans les transports en commun.

Moins prévisible en 4e et 5e position, on trouve deux villes asiatiques : Delhi et Jakarta, tandis que Bangkok arrivant en 8e, sur un classement de 16 villes.

Plus surprenant encore : la présence de Tokyo, pourtant très réputée pour sa sécurité, en 4e position entre Lima et Delhi sur la question du harcèlement physique dans les transports en commun

bangkoksafety
Les femmes thaïlandaises craignent moins le harcèlement physique dans les transports de Bangkok que celles de Tokyo, Delhi ou Jakarta

 

Les Thaïlandaises  ne se sentent pas donc totalement en sécurité dans les transports, particulièrement la nuit, même si dans l’ensemble, les femmes de Bangkok craignent peu les agressions verbales et physiques.

Ainsi, on apprend que le plus gros problème des habitantes de la capitale de la Thaïlande est l’absence de réaction des autres passagers lorsqu’elles se retrouvent en situation dangereuse.

Autre information intéressante : elles font peu confiance aux autorités en cas de problème. La police thaïlandaise confirme donc sa médiocre réputation.

A Bogota, première ville du classement, les femmes se sentent en grand danger rien qu’en montant dans un bus, et craignent particulièrement les agressions verbales et physiques.

Les trois premières villes du classement sont en Amérique du Sud, et Paris est en onzième position, tandis que sur l’ensemble des questions Tokyo et New York apparaissent comme les villes les plus sûres.

2 comments
  1. Je pense qu’il s’agit du ressenti… même si c’est vrai que les thaïlandais (les asiatiques…?) sont des gens très indifferents et individualistes, plus préoccupés à pianoter sur leur smartphone qu’à s’intéresser à ce qui les entoure ( tendance malheureusement généralisée…), je pense que les transports en commun en Thaïlande ( et en Asie du Sud Est et extrême orientale, je ne parle pas de l’Inde où les femmes se font violer en groupe…) sont sans commune mesure plus sûrs que ceux de Paris. Le ressenti est une chose, la triste réalité de notre société européenne en est une autre…

    1. “…des gens très indifférents et individualites” ? MDR. Les français sont des geignards, pleurnichards qui n’ont aucun sens critique.

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