Le Département des enquêtes spéciales (DSI) de la Thaïlande a annoncé une récompense 1 millions de baht (environ 25000 euros) pour toute personne qui fournirait des informations menant à l’arrestation des personnes impliquées dans sept attentats meurtriers au cours des troubles politiques de Bangkok en 2010.

Le directeur du DSI, le général Pengdit Tharit a déclaré aujourd’hui que les sept cas comprenaient notamment, l’assassinat du General Romklao Thuwatham et cinq soldats de l’armée qui étaient en mission de maintien de l’ordre sur Dinso Road, au mois d’avril 10, 2010.

Hiroyuki Muramoto funeral
Les obsèques du journaliste japonais de Reuters tué en Thaïlande en avril 2010, Hiroyuki Muramoto.

Six autres cas concernent notamment de la mort du général Sawasdipol Kattiya à l’intersection Saladaeng près de l’entrée de la station de MRT Silom.

Les journalistes cameraman de  Reuters Hiroyuki Muramoto mort sur Tanao Kok Road, près de l’intersection Wua, et le journaliste italien Fabio Polenghi mort sur Ratchadamri Road, près du parc Lumpini.

Le sergent Vithaya Promsalee (et six autres personnes blessées) en face de U-Chuliang et Rama IV Road, Pol Sgt Kannapat Lertchanpen sur Silom Road, et Pvt Narongrit Sara dans le quartier de Don Mueang. (Source: MCOT nouvelles en ligne)

Hiroyuki Muramoto, a été tué par balles dans la nuit du 10 avril 2010, à Bangkok, lors des affrontements entre les « chemises rouges » et l’armée. Le rapport final, de la DSI (équivalent du FBI en Thaïlande) rendu public presque un an après le décès du journaliste, contredisait de premiers résultats, qui montraient que la balle ayant tué Hiro Muramoto en avril 2010 était du même type que celles utilisées par les forces de sécurité.

La balle qui a touché le journaliste japonais au thorax serait une munition de fusil d’assaut AK-47, une arme qui n’était pas utilisée par les soldats thaïlandais ce jour-là à Bangkok, avait précisé le directeur général du DSI, Tharit Pengdith.Mais en novembre 2011, les conclusions d’une seconde enquête semblait au contraire s’orienter vers un tir des militaires.

« Après enquête, il est très clair dans le cas du caméraman japonais qu’il s’agissait d’un acte des forces de sécurités du gouvernement. Il y a des témoins et des preuves médico-légales »,

avait déclaré le vice-Premier ministre thaïlandais, Chalerm Yubamrung, lors d’une rencontre avec l’ambassadeur du Japon, le 29 novembre 2011.