La Thaïlande occupe le 61e rang mondial selon une enquête du Forum économique mondial (WEF), mais le 7e rang en Asie entre l’Indonésie et la Corée du Sud.

Selon le Forum économique mondial, le système judiciaire japonais est considéré comme étant le plus indépendant, c’est à dire protégé des interférences du gouvernement.

Avec une place assez honorable pour la Thaïlande puisqu’elle figure (en Asie) en tête du groupe des pays “Indépendants” en 7e place devant la Corée du Sud (8e), mais après la Chine (5e).

L’enquête a été réalisée dans 137 pays par le Forum économique mondial auprès de directeurs d’entreprises.

Le Japon occupe le 10e rang mondial et le plus haut rang en Asie en termes d’indépendance judiciaire.

Suivent pour le classement asiatique Singapour (19) et la Malaisie (33).

La Thaïlande occupe le 61e rang mondial

La Thaïlande occupe le 61e rang mondial et le 7e rang en Asie entre l’Indonésie et la Corée du Sud.

«Le pouvoir judiciaire thaïlandais doit être suffisamment puissant pour être indépendant et pouvoir de jouer sonrôle constitutionnel, tout en faisant preuve d’une intégrité suffisante pour éviter la corruption et d’une retenue suffisante pour ne pas dépasser le cadre politique».

L’Inde est classée 41ème en termes d’indépendance judiciaire.

Le pays a connu des problèmes au niveau de son système judiciaire en raison de son appartenance politique. Viennent ensuite la Chine, classée 45ème, et l’Indonésie classée 50ème.

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Le Cambodge lanterne rouge de l’Asie

Aux Philippines, le pouvoir judiciaire a été qualifié de “en état de siège” (under attack). Le rapporteur des Nations Unies a récemment déclaré qu’il existait «une détérioration inquiétante de l’état de droit et que l’indépendance de la justice aux Philippines est attaquée». Il est classé 105, suivi de la Mongolie à 113.

Le pouvoir judiciaire au Cambodge est le moins indépendant en Asie des influences gouvernementales et la corruption dans le système judiciaire serait endémique.

« Il n’y a point encore de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice. » MONTESQUIEU (1689-1755), L’Esprit des Lois (1748)