Le développement des nouvelles technologies, notamment les téléphones portables, sont un véritable frein dans le développement mental d’un enfant.

Mémoire restreinte, manque d’attention, irritabilité, ou dans certain cas autisme faible, le Premier ministre thaïlandais, Prayut Chan-o-cha, a fait part de ses préoccupations sur la dépendance qu’entraîne les téléphones et les jeux qu’ils contiennent.

Mardi 14 mai, un séminaire sur les joueurs sains s’est tenu à l’hôpital Siriraj «dans le cadre de l’initiative Observation, Learning, We Can Control, conçue comme un guide pour les parents qui doivent être en alerte sur l’utilisation d’internet», selon le bureau national de la presse de Thaïlande.

2018 internet time - thailande-fr
Les Thaïlandais passent en moyenne 9 heures et 38 minutes par jour sur l’internet

Le Premier ministre a exprimé son souhait de prioriser les activités extérieures, extra-scolaire, sportive et familiale, surtout pour les plus jeunes en école primaire. Il met aussi en garde sur la période maximale d’utilisation des écrans, comme en France, 2 heures par jour sont suffisantes (voir maximal) pour un enfant et l’utilisation d’un écran comme son téléphone, ou une tablette.

Selon l’agence TNN, Il y a actuellement plus de 18 millions d’enfants thaïlandais qui jouent régulièrement sur ordinateur ou mobile. Parmi ceux-ci, deux millions de jeunes ont un problème de dépendance, et ce nombre est susceptible d’augmenter.

Par conséquent, les parents doivent observer de près le comportement de leurs enfants et réagir rapidement si ils ont tendance à se disputer souvent, utiliser des gros mots ou devenir facilement irritable, solitaire ou asocial.

Le Dr Chanwit Phornnopphadon, chef de la division de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, expliquait que ceux qui prennent «le temps de faire du sport et qui participent à d’autres activités dans le cadre de la vie quotidienne, ne sont pas accros au jeu (des écrans portables ou tablettes).»

Un temps supérieur à celui recommandé, sans autre activité intellectuelle ou culturelle favorisent les symptômes cités ci-dessus; ainsi, et en cas d’anormalité constaté, la visite chez un psychiatre ou médecin deviendrait nécessaire.