Le ministre thaïlandais du Commerce, Jurin Laksanawisit, et le commissaire européen au commerce, Valdis Dombrovskis, ont annoncé que les deux parties ont convenu de relancer les négociations en vue d’un accord de libre-échange (ALE) entre la Thaïlande et l’Union européenne.

Il s’agit d’une étape importante pour la Thaïlande, qui cherche à conclure un accord de libre-échange avec l’Union européenne depuis près de 10 ans. Les négociations pour l’ALE ont été lancées pour la première fois en mars 2013, mais ont été suspendues l’année suivante.

Si la reprise des pourparlers aboutit à un accord, la Thaïlande deviendra le troisième pays de l’ASEAN à conclure un ALE avec l’UE, après le Vietnam et Singapour.

L’UE est le quatrième partenaire commercial de la Thaïlande

L’UE est le quatrième partenaire commercial de la Thaïlande, après la Chine, les États-Unis et le Japon. L’année dernière, le commerce bilatéral entre la Thaïlande et l’UE a totalisé 1,3 billion de bahts (41 milliards de dollars), soit 7% du commerce total de la Thaïlande.

Les exportations de la Thaïlande vers l’UE l’année dernière ont totalisé 843,3 milliards de bahts, avec des produits d’exportation clés comprenant des ordinateurs, du matériel informatique et des composants, des pierres précieuses et des bijoux, des climatiseurs et des composants, des produits en caoutchouc, du poulet et des cartes de circuits électroniques.

Toujours en 2022, les importations thaïlandaises en provenance de l’UE ont totalisé 594,2 milliards de bahts, les principaux produits importés étant des machines et des composants, des produits pharmaceutiques, des produits chimiques, des machines électriques et des outils.

Thailand-EU free trade talks to resume in March – Thai News (thailand-business-news.com)

You May Also Like

La Thaïlande signe un accord avec l’Association européenne de libre-échange (AELE)

La conclusion réussie de l’ALE devrait ouvrir la voie à de nouvelles négociations avec des partenaires commerciaux mondiaux, en particulier l’Union européenne.

La Chine à l’assaut des marchés d’Asie du Sud-Est

Les gouvernements régionaux, autrefois attirés par les opportunités commerciales de la Chine, sont désormais face à un dilemme : doivent-ils préserver leurs savoir-faire traditionnels ou s’aligner sur les dynamiques du marché mondial ?