Un très bon polar dont l’auteur est de toute evidence un bon connaisseur de la Thailande. On y retrouve quelques éléments, clés en toile de fond d’une histoire captivante : les musulmans du sud de la Thailande, les rivalités sanglantes entre la police et l’armée, le trafic de drogue, et bien sûr l’inévitable go-go bar dont la “mamasan” n’est autre que la mère du personnage principal, l’inspecteur Sonchaï Jitpleecheep.
Présentation de l’éditeur
Fils d’une prostituée thaïe et d’un GI américain qu’il n’a jamais connu, Sonchaï Jitpleecheep est inspecteur du 8e District, le quartier chaud de Bangkok. Bouddhiste pratiquant, mais guidé par une morale bien à lui, ce flic hors normes connaît la capitale thaïlandaise comme sa poche. Dans un hôtel du 8e District, on découvre le corps atrocement mutilé d’un agent de la CIA. Tout porte à croire que le meurtre a été commis par Chanya, la prostituée vedette du club dont sont propriétaires la mère de Sonchaï et son supérieur, le colonel Vikorn
Alerté par Sonchaï, Vikorn met aussitôt au point un scénario impliquant Al Qaida et les musulmans du sud de la Thaïlande, où la CIA maintient une présence occulte depuis le 11 Septembre. Mais la vérité est tout autre… Après Bangkok 8, salué comme une révélation par James Ellroy, John Burdett signe un nouveau thriller jubilatoire, à l’ironie cinglante. Une formidable plongée dans les bas-fonds de Bangkok, au ton très politiquement incorrect !
Les romans policiers de John Burdett se déroulent en Thaïlande, et sont tous de très bons polars en immersion avec la culture thaïlandaise. | ||
Bangkok 8 de John Burdett EUR 8,17 | Bangkok psycho de John Burdett EUR 8,17 | Bangkok Tattoo de John Burdett EUR 7,50 |
Biographie de l’auteur Avocat de formation, John Burdett a travaillé dans un cabinet juridique avant de réaliser son rêve : devenir écrivain à plein temps. Ce grand bourlingueur a vécu successivement en France et en Espagne avant de s’installer à nouveau en Asie. Après Bangkok 8, Bangkok Tattoo est son deuxième roman publié aux Presses de la Cité.
1 comment
Quelques erreurs des les premières pages parlant de billets de 5000 et 200 baths inexistants ici, m’ont mit mal à l’aise.
L’intrigue ne semble se dérouler que pour mieux surfer sur des cliches même s’ils ne sont pas tous faux concernant aussi bien les
‘farangs’ interpellés de façon vraiment répétitive que sur les thaïes.
L’histoire reste intéressante malgré ce travers
et pour certains ce sera peut être même, après tout, ce qui leur fera apprécier ce livre…
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