Le taux de particules fines en suspension dans l’air a dépassé le taux d’alerte de 120 microgrammes dans au moins trois provinces du nord de la Thaïlande.

Les taux de particules fines en suspension dans l’air dans les provinces du nord de Mae Hong Son, Chiang Rai et Phayao a une nouvelle fois atteint et dépassé les niveaux de sécurité sanitaire hier matin avec respectivement 152 microgrammes, 138 et  182 mcg.

Les taux de matières particulaires dans le centre-ville de Chiang Mai a été signalé à 118 mcg, soit une baisse par rapport au taux de la veille de 149mcg – alors que le niveau de pollution particulaire dans le district de Chiang Dao a été estimé à 349mcg à 8h du matin, après quoi il a nettement baissé.

En cause : les centaines de feux déclenchés par les agriculteurs qui couvrent la région d’une épaisse fumée toxique qui stagne dans l’air en fonction des conditions météo pendant plusieurs jours.

Le problème n’a rien de nouveau et survient tout les ans aux environs du mois de mars à cause d’une pratique agricole qui consiste à défricher les champs par le feu pour rendre la terre plus fertile et riche en azote avant la plantation. On parle d’agriculture sur abattis-brûlis.

64.000 personnes hospitalisées dans le Nord

La pollution des fumées de brûlis dans le Nord a déjà conduit 64108 personnes à être hospitalisées selon le Dr Suraphan Sangsawang, directeur par intérim de la promotion régionale de la santé du Centre de Chiang Mai.

Dans les 90 hôpitaux de la région le nombre de patients atteints de coronaropathie et de maladies respiratoires a augmenté de façon spectaculaire depuis le début de mois de mars, alors que la pollution par les fumées de feu de bois a nettement empiré.

Chiang Mai a enregistré le plus grand nombre de patients à 17.359, suivi par Chiang Rai avec 11.779 et Lampang à 10.228.