L’Iran nie toute implication avec les attentats de cette semaine à Bangkok, et accuse le régime « Sioniste » Israélien d’être à l’origine de ces derniers. Le porte-parole du ministère de la défense iranien soupçonne Israël de vouloir troubler les rapports amicaux entre l’Iran et la Thaïlande.

« Nous sommes préparé à coopérer avec le gouvernement thaïlandais » a-t-il déclaré.

Le ministre de la défense israélien, Ehud Barak, avait accusé Téhéran de préparer une attaque terroriste sur le sol thaïlandais.

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a déclaré avoir été choqué par les attaques visant les ambassades israéliennes en Inde et en Géorgie, pointant l’Iran du doigt. Il a ajouté qu’Israël « continuerait à coopérer avec les différents gouvernements et leurs services de sécurité » à l’étranger afin de protéger les citoyens israéliens.

La Thaïlande en alerte

En Thaïlande, les services de sécurité des six aéroports thaïlandais redoublent de vigilance. Le chef de la police nationale, Priewpan Damapong, a annoncé que ces derniers pourraient être la cible des terroristes, d’après un rapport des services secrets.

« Israël a directement mis en garde les services de police contre d’éventuels actes de sabotage dans les aéroports, ainsi que dans les autres lieux de transports publics », a révélé l’officier au Bangkok Post.

Les gares ferroviaires de Bangkok, ainsi que le métro MRT devraient eux aussi renforcer la sécurité dans les différentes stations de la capitale. Les dirigeants du BTS Skytrain ont déclaré que le système de sécurité de ce dernier été déjà des plus performants.

La cour criminelle du sud de Bangkok a approuvé trois mandats d’arrêt pour les suspects en détention, Saeid Moradi, Mohummad Khazaei et Masoud Sedaghat Zadeh, ainsi que celui de Rohani Leila, la femme iranienne responsable de la location de la maison sur Sukhumvit 71.

Mr Zadeh, arrêté par les autorités malaisiennes mercredi dernier, a confirmé la « sérieuse implication » de la Malaisie face aux attaques. Pour s’assurer de l’extraction de ce dernier, la Thaïlande devrait utiliser un traité signé avec la Grande Bretagne, l’ancien colonisateur de la Malaisie, à défaut de l’existence d’un traité d’extradition entre la Malaisie et la Thaïlande.