Une enquête vidéo réalisée par la journaliste Anne Bayley et le photojournaliste Josh Meltzer sur l’économie des travailleuses du sexe en Thaïlande à partir d’un témoignage recueilli à Chiang Mai.

Pas de jugement moralisateur, ni d’explications douteuses basées sur des préjugés: juste les faits économiques tel que rapportés par le témoignage de Nam qui travaille dans un bar de Chiang Mai.

Nam ne fait pas mystère de son travail. Elle a choisi d’entrer dans l’industrie du sexe en Thaïlande parce que c’était la meilleure option financièrement pour elle et sa famille, et aussi parce qu’elle apprécie la liberté et la flexibilité que permet cette occupation.

Elle a l’espoir d’ouvrir une boutique à Chiang Mai, mais avec ses revenus actuels, il lui faudrait quatre années de travail pour réunir les sommes nécessaires à son installation.

 

Nam travaille dans un bar à Chiang Mai, et elle gagne sa vie surtout sur des commissions  reversées sur les boissons que les touristes occidentaux ont acheté pour elle.

Elle nous a dit plus tard qu’elle couche aussi parfois avec des clients deux ou trois fois par mois.

Évidemment, Nam n’est qu’une des 400 000 travailleurs du sexe que compterait la Thaïlande, et elle ne représente pas l’industrie du sexe en dans son ensemble.

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