Alors que la situation est grave aux alentours de Bangkok, et incertaine pour le centre ville, l’Organisation des Nations Unies a déclaré qu’elle se tenait prête à coopérer avec la Thaïlande dans le traitement des inondations et de son impact.

Le Premier ministre Yingluck Shinawatra a dit avoir reçu un appel téléphonique  du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui au nom des Nations Unies s’est dit “prêt à offrir une main secourable à la Thaïlande”.

Le ministère des Affaires étrangères a indiqué que les Nations Unies avaient mené un certain nombre de projets sur la gestion des catastrophes, dont la Thaïlande pourraient bénéficier.

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Le gouvernement est aujourd'hui sous le feu des critiques en ce qui concerne sa gestion de crise des inondations. Photo: ThaiPBS channel

Le ministre des Affaires étrangères Surapong Tovichakchaikul a également exprimé sa gratitude aux Nations Unies et a précisé que non seulement la Thaïlande, mais aussi d’autres pays, comme le Cambodge, le Laos et le Vietnam, ont été confrontés à de graves inondations. Une étude exhaustive sur l’impact des inondations sur la sécurité alimentaire devraient donc être entrepris pour développer la solution la plus appropriée.

Un problème de communication

Le gouvernement est aujourd’hui sous le feu des critiques en ce qui concerne sa gestion de crise des inondations:

La chef du gouvernement a trop attendu avant de mettre sur pied une cellule de crise pour gérer la situation. Le discours qu’elle a adressé à la nation le 7 octobre aurait dû être prononcé bien avant. Elle s’est en outre montrée incapable de répondre à plusieurs questions importantes. Quel est le plan d’évacuation ? Quand la Thaïlande sortira-t-elle de la crise ? Quel genre d’indemnisation le gouvernement a-t-il l’intention d’offrir ? Et comment compte-t-il remettre le pays en marche après la décrue ? Il est inconcevable qu’un pays à revenus moyens comme la Thaïlande ne dispose pas d’un plan de gestion de crise efficace.

écrit le politologue Pavin Chachavalpongpun dans le South China Morning Post.

Près de 90% de la population a qualifié de “confuses” les annonces du commandement des opérations de secours d’inondation (FROC) sur la situation à Bangkok et ses environs, selon un sondage d’opinion publié hier auprès de 415 personnes. 86% des répondants ont estimé que le FROC ne fournit pas d’informations claires quant à savoir si leurs maisons seraient inondées ,tandis que 87% ont dit qu’ils n’avaient pas confiance dans les informations fournies dans les briefing quotidien du centre de secours.