Vous êtes végétarien et que vous ne mangez pas de Big Mac  ? Tant mieux pour vous et vos artères, mais saviez-vous que, selon l’édition 2009 de l’étude Prix et Salaires d’UBS, un salarié moyen doit travailler 45 minutes pour gagner assez d’argent pour acheter un Big Mac à Bangkok ?

Quelle drôle d’idée d’acheter un Big mac en Thaïlande alors que la cuisine thaïlandaise si bonne et si peu chère est disponible partout. Mais l’indice Big Mac est considéré comme un indicateur assez représentatif du coût de la vie dans différents endroits du monde.

En réalité il mesure la durée qu’un salarié moyen doit travailler afin de s’offrir un des rares repas dont la composition est strictement identique dans toutes les villes du monde où il est vendu. En comparaison avec Jakarta où il faut travailler 136 minutes, Mumbai (Bombay) 61 minutes, Manille, 88 minutes, Beijing 44 minutes et Kuala Lumpur 41 minutes,  le classement de Bangkok n’est pas si mauvais. Le Big Mac index d’UBS est publié tous les trois ans depuis 1970 par les services de la banque Suisse et est destinée aux clients d’affaires actifs au niveau mondial ainsi que des clients privés avec une orientation internationale. Dans un monde globalisé, le prix et les comparaisons salariales sont importantes et ont en outre un intérêt particulier pour les touristes et les voyageurs d’affaires.

ll faut travailler 45 minutes pour acheter un Bigmac à Bangkok

L’indice Big Mac va cependant bien au delà de la simple référence à un hamburger, car il repose sur une enquête unique de correspondants dans 73 villes majeures à travers le globe, avec une comparaison exhaustive des prix (122 biens et services ainsi que les loyers des logements), des revenus, des impôts, des horaires et jours de vacances pour 14 professions différentes.  Un classement du pouvoir d’achat relatif, et donc du niveau de vie pour chacune des 73 villes dans le sondage, est déduit de ces données.

“Prix et salaires dans le monde” d’UBS a désigné Oslo, Zurich, Copenhague, Genève, Tokyo et New York comme les villes les plus chères du monde, en se basant sur un panier normalisé des biens et services. Quand les prix du loyer sont pris en compte dans l’équation, New York, Oslo, Genève et Tokyo émergent en tant que lieux spécialement chers pour vivre. Les villes les moins chères sont Kuala Lumpur, Manille, New Delhi et Mumbai.

Il n’y pas que les Big Mac dans la vie et  un autre bon indicateur de coût de la vie est l’étude Mercer’s Cost of Living Survey World Wide Rankings 2009. Bangkok est classée 98e au niveau mondial, et la quatrième ville en Asie du Sud, dans une récente enquête de Mercer qui a évalué le coût de la vie dans les villes les du monde entier. Bangkok est passé de la 105e place dans l’enquête de 2008 à la 98e cette année. Bangkok est moins chère que d’autres villes en Asie du Sud comme Singapour, Hanoi, Ho Chi Minh et à Kuala Lumpur.

Les 10 villes les plus chères sont Tokyo, Osaka, Moscou, Genève, Hong Kong, Zurich, Copenhague, New York, Pékin et Singapour, tandis que les 10 meilleures marché sont  Bangalore, Tunis, Chennai, Quito (Equateur), Mexico City, Auckland, Wellington, Karachi, Asuncion (Paraguay), Monterrey (Mexique) et Johannesburg.

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