La dengue frappe toujours en Thaïlande avec comme d’habitude une certaine recrudescence au moment de la saison des pluies : 26.000 patients ont été atteint de dengue depuis le début de cette année avec 33 décès enregistrés, un nombre plus élevé que l’année dernière à la même époque, selon le Dr Wichai Satimai, expert au ministère de la santé.

Avec l’arrivée de la saison des pluies, les nombres moyen des infections a augmenté à 2000 toutes les deux semaines et à trois à quatre décès. Le groupe le plus vulnérable sont les enfants âgés de moins de 15 ans. Selon les informations transmise par le ministère de la santé, environ 90% des cas de dengue ne présentaient aucun symptôme.

Mais si quelqu’un présente une forte fièvre pendant deux jours consécutifs, il doit consulter un médecin sans tarder, car le dépistage tardif de la maladie entre en compte dans la plupart des décès dus à la fièvre. La plupart des patients touchés par la dengue et la majorité des décès  ont été enregistrés dans les régions sud, et du nord-est de la Thaïlande.

Des symptômes de type grippal

Transmission de la dengue
Transmission de la dengue. Graphique : www.dengue.info

Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) se manifestent dans les 3 à 14 jours (4 à 7 jours en moyenne) qui suivent la piqure par le moustique. La dengue touche indifféremment les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes. L’hospitalisation est parfois nécessaire. Dans les cas de formes hémorragiques, qui restent rares, la maladie peut être grave voire entrainer le décès.

Quatre types (ou sérotypes) de virus sont dénombrés, désignés par dengue 1 (DEN-1), dengue 2 (DEN-2), dengue 3 (DEN-3) et dengue 4 (DEN-4). Il est donc théoriquement possible de contracter 4 fois la Dengue (en effet si l’on a été infecté par un sérotype de dengue, on est immunisé ensuite uniquement contre celui-ci).

Il n’existe ni traitement curatif spécifique ni vaccin contre la dengue

La lutte contre les moustiques vecteurs et la protection individuelle (répulsif, port de vêtements longs et amples…) constituent les meilleurs moyens de réduire le risque épidémique. Les personnes résidant dans une zone susceptible d’être concernée par une endémie ou une épidémie de dengue peuvent contribuer à diminuer ce risque en luttant contre les moustiques et notamment en détruisant ou en asséchant les gîtes potentiels, que constitue toute réserve d’eau stagnante à l’extérieur ou à l’intérieur du domicile. La lutte contre les moustiques est l’affaire de tous.

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