Bangkok – Le tribunal de district de Phra Khanong  (Bangkok) a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre des propriétaires du Santika Club, une discothèque qui avait été détruite par un incendie le soir du nouvel an, faisant 64 parmi les clients qui fêtaient le réveillon en Thailande.

La Police royale thaïlandaise et les enquêteurs de la police de Thong Lor ont demandé au tribunal de délivrer des mandats d’arrêt contre les principaux actionnaires du Santika. Ils sont accusé de d’avoir permis à des mineurs d’entrer dans la boîte de nuit (une des victimes identifiées était âgée de 17 ans) et de négligences causant la mort d’autres personnes.

D’autres mandats d’arrêt pourraient être délivrés, si la police identifie d’autres suspects dans la tragédie du Santika, a déclaré un responsable de l’enquête. Plusieurs rescapés de l’incendie qui a fait 64 morts pendant la nuit du réveillon, ont confirmé l’absence d’alarmes, de système d’arrosage anti incendie (sprinkler), et de sorties de secours. Les autopsies ont également révélées que plusieurs victimes sont décédées après avoir inhalé des fumées très toxiques, provenant de la combustion de matériaux utilisés pour la décoration de la discothèque.

Les autorités de Bangkok ont promis pour 2009 une application plus sévères des normes de sécurité dans les autres clubs de la capitale.