Le Premier ministre Prayut Chan-o-cha a confirmé qu’il réceptionnerait lui-même le premier lot de 200 000 doses de vaccin Sinovac à l’aéroport de Suvarnabhumi et qu’il souhaitait être la première personne à être vaccinée en Thaïlande avec un vaccin chinois.

Le général Prayut, qui est également ministre de la Défense, a déclaré qu’il se rendrait lui même à l’aéroport de Suvarnabhumi pour superviser la livraison du premier lot de vaccins COVID-19 acheminé en Thaïlande le 24 février.

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L’Institut national des vaccins décidera ensuite quels groupes de personnes devraient recevoir les doses initialement importées et si les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies transmissibles devraient d’abord recevoir le vaccin, a déclaré le Premier ministre.

Le premier envoi d’environ 200 000 doses de vaccins devrait arriver en Thaïlande le mercredi 24 février. Le reste des 2 millions de doses d’ici le mois d’ avril, ont indiqué des responsables gouvernementaux.

C’est le ministre de la Santé Anutin Charnvirakul qui a déclaré lundi que le Premier ministre avait insisté pour être la première personne à se faire vacciner, afin de renforcer la confiance des Thaïlandais quant à la prochaine campagne de vaccination contre la COVID-19.

Cependant l’initiative du général Prayut pourrait être contrariée par une déclaration du Dr. Sophon Iamsirithaworn, directeur du Département général des maladies transmissibles, qui a déclaré aux journalistes que les doses de Sinovac ne seraient administrées qu’aux personnes âgées de 18 à 59 ans.

Or le général et Premier ministre Prayut est né le 21 mars 1954, et est par conséquent âgé de 66 ans.

Le professeur Yong Poovorawan, chef du Centre de virologie clinique de la Faculté de médecine de l’Université de Chulalongkorn, a écrit sur sa page Facebook que les gens ne devraient pas s’inquiéter des complications du vaccin Sinovac car il s’agissait d’un vaccin inactivé comme les vaccins contre la rage, la polio et l’hépatite A.

Le gouvernement a été critiqué pour les retards dans le déploiement des vaccins: la vaccination des agents de santé de première ligne et des groupes vulnérables était censée commencer le 14 février, mais la date a depuis été repoussée.