Nous sommes deux expats de longue date en Thaïlande, plus de dix ans chacun, vingt ans et plus à nous deux, des années bien remplies et riches d’expérience. Comme tout le monde nous les avons connues ces filles, elles nous ont fait rêver comme elles savent si bien le faire.

Comme tous, nous avons reçu un choc culturel. Vivant ici, notre vision est naturellement différente de celle de ceux qui viennent en Thaïlande pour visiter les merveilleux temples, découvrir les saveurs de la cuisine raffinée… ou trouver les femmes qu’ils ne parviennent pas à s’offrir en occident. Tout naturellement, les contacts que nous avons pu avoir avec ces filles furent plus riches car elles font partie du paysage, comme les temples ou la cuisine !

Lady Bar
Souvent tellement attendrissantes et touchantes que nous avons dû nous consulter pour faire un tri dans les histoires qu’elles nous racontaient. Christian Eymaël et Pierre Richard Hardy | Éditions Bamboo Sinfonia | En vente sur http://www.boutiquethailande.net

Très vite, nous nous sommes attardés sur ce qu’elles avaient de plus précieux, leur cœur. Nous nous sommes fait beaucoup d’amies dans le milieu des filles. Lorsque nous revenons d’une soirée en ville et que nous rentrons à pieds sur Sukhumvit, il est fréquent qu’elles nous saluent au passage allant même jusqu’à nous offrir un verre.

Nous avons sélectionné les histoires qui nous semblaient susceptibles de  vous ouvrir les yeux, avant ou pendant un voyage en Thaïlande. Le temps nous a appris à ne pas profiter d’elles mais à les considérer comme des femmes à part entière. C’est d’ailleurs ce qui nous a fait éprouver de la compassion pour elles. Comme elles savaient que nous leur prêtions une oreille attentive, elles ont commencé à se livrer. C’étaient des conversations du genre :

– Comment vas-tu ?

– Je suis fatigué, j’ai beaucoup travaillé.

– Tu as de la chance, moi pas un client depuis cet après midi.

– Même au Beer Garden ?

– Tu parles, peu de farang, plein de nouvelles ! Et des belles en plus !

Elles nous parlaient ‘boutique’ comme elles auraient fait avec une copine ! Et c’est là que nous avons commencé à imaginer quelles étaient les vies de ces infirmières en jean ou mini-jupes. Ces filles sont des infirmières du mal de vivre. Elles sont comme des missionnaires exerçant leur sacerdoce sur les terrains douloureux de la misère affective et de la solitude.

Bien que beaucoup soient persuadés du contraire, ces filles sont libres. Elles font ce métier parce qu’elles n’ont pas envie d’aller travailler en atelier. Elles n’ont pas de souteneur (ou très peu – et dans ce cas c’est leur copain thaï qui profite de leurs largesses). Elles ne sont pas astreintes de rester dans un bar (sauf dans le cas où elles doivent repayer les dettes que leur famille a pu contracter avant de les vendre). Elles peuvent changer de bar ou même de profession quand elles le désirent.

Christian Eymaël

Pierre Richard Hardy

Éditions Bamboo Sinfonia

Lady bar : Toute la vérité ! est en vente sur Livres de Thailande

7 comments
  1. Faut être clair. Les lady bar, sont d’abord là pour se faire du pognon et les farangs pour avoir du sexe avec des jeunettes.
    Après, si un pigeon tombe amoureux et veut en sortir une de sa misère, pourquoi pas.
    Il y a toujours des exceptions, mais en général ça fini plutôt mal…

  2. A WATSAL13. Ne me plains pas, je suis très heureuse et mariée avec un homme de l’Océan Indien. Je ne suis ni ignorante concernant ce problème, ni méchante.. Je vis dans le plus beau pays au monde (LA FRANCE) où la nourriture est la meilleure, sans te parler du vin… Sois heureux dans ton nouveau monde..

  3. Femmme Sournoise: Tu refletes bien la mentalité de certaines francaises . ton message est bourré d ignorance et de mechanceté . regarde le film lady bar 1 et 2 ca fera du bien a ton cerveau etroit . c est moi qui te plaint ,vraiment…

  4. Que de pauvres types !
    Ils ont tous plus ou moins raté leur vie en france et il ne leur reste que les trottoirs de Thailande. je connais ces femmes de pays pauvres (comme les malgaches !!) qui vous font le grand jeu…. et avec lesquelles on finit dans la pauvreté et le malheur. Qu’aucun de ces pauvres types ne reviennent en France. C’est vrai que la France pour eux est un pays “odieux” et non “recommandable”. Merci de ne pas insulter nos écrivains, même si vous êtes de pauvres parvenus, dans le “beau royaume de Thailande”. Vous êtes plus à plaindre qu’autre chose. Pauvres Types !!

  5. Lady Bar : toute la vérité.
    Voici un trés beau préambule à un livre que je vais sous peu acquérir.Voici 10ans que je passe en Thailande plusieurs mois et méme à présent 8 mois étant marié avec une merveilleuse femme de trés grand coeur thaie et pére d’un petit léonard et de sa grande soeur Noon qui est pour moi ma fille (adoptive).
    Préambule qui me raméne à mes premiers voyages en Thailande entre autres.J’ai connu les bars de Loi Khro à Chiang Mai ainsi qu’à Bangkok et ai eu de suite beaucoup d’amour,d’amies,d’écoute,de respect pour ces Femmes qui n’ont pas d’autres choix entre le travail des riziéres,champs,vie rurale payé 100 bath par jour ou les bars des villes pour subvenir aux besoins de leur famille,des dettes de la famille,les besoins de leur compagnon ou mari thai,etc…Triste choix…ou malheureusement pas le choix pour beaucoup d’entre ces Femmes,n’ayant pour ainsi dire pas eu la possibilité d’études.Enfin, un préambule qui a le grand mérite d’apporter une vision vraie du trés beau Royaume de Thailande heureusement trés loin des propos peux recommandables et odieux de certains écrivains français.Merci pour ces vérités.

    1. Moi meme et un ami allons régulierement en thailande (a Bangkok et à Phuket). C’est vrai que j’ai beaucoup de respect pour ces femmes auissi belles les une que les autres. Enlevons l’image du sexe dans sa globalité et vous serez avec des femmes très pudiques , féminine , sensible
      sensuelle et en plus pas réellement interresse par l’argent
      (c’est beaucoup pour subvenir aux besoins de leur famille)
      contrairement à la femme occidentale qui pour moi est beaucoup plus sournoise (je t’aime , fait moi un enfant et
      surtout dans 2 ou 3 ans tu te retrouveras avec une pension alimentaire pour une vingtaine d’années)

      1. je confirme tre pudique j”ai eter eberger par ces femmes la 42 ans t toute leur vie elles avait exercer ce metier sencible est un grand coeur

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